Exclusif : le Père Noël et le Renne Rupert à Osaka.

Ce jour, nous fîmes petit tour, qu'on détaillera en un temps où il ne sera pas bien tôt une heure du matin, à Ikea-Osaka. Jusque là tout va bien.

Si n'était la scène à laquelle nous assistâmes, du Père Noël en discussion agitée, qui avait, par hasard et conséquence du réchauffement de la planète, rasé la barbe.
Mais jusqu'ici tout va bien.

Il se trouva qu'on entendit les propos échangés entre le Père et son premier Renne, connu en tous pays chrétiens et/ou commerciaux. Le cliché suivant fut pris au moment même où le Père s'aperçut de notre présence — pourtant dissimulée par un monceau de sapins.
Jusqu'ici tout va bien.


Nous pouvons affirmer, sans craindre de se trouver accusé pour diffamation — l'enregistrement est disponible pour qui veut l'entendre —, qu'il s'agissait d'une scène de rupture.
Le choc fut grand.

La conversation, hâtée par la découverte d'oreilles indésirables, tourna court. Le Père Noël, ayant déjà commencé de s'éloigner, et croyant se jouer de nous, se mit à parler en dialecte autochtone. Suit la scène d'adieu, qui ne saurait tromper personne. D'aucuns regretteront de ne voir le visage en larmes du touchant Renne Rupert.


Il serait malséant de conjecturer la ou les raisons de la séparation. Toutefois, l'on peut supposer que les torts sont partagés, au vu de la réputation, de grand buveur de Rupert, et de sempiternel découcheur du Père Noël.

Il est mal de s'immiscer dans la vie privée des gens ; mais j'envisage de faire mon devoir de citoyen, de mettre mes émotions à la hotte, et de porter plainte contre M. Noël pour zoophilie et inceste. Si quelque lecteur de ce billet avait la moindre information concernant le domicile de M. Noël, il est prié de me contacter à fin que le tribunal d'Osaka puisse lui faire parvenir un avis à comparaître.

Je demande pardon aux enfants de briser une image et un rêve ; mais le monde sera probablement plus sain sans les troubles occasionnés par de tels personnages.

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