On aura beau dire, arguer l'architecture de telle ville, la culture à vue dans telle autre, la convivialité des gens ici, l'excellence culinaire là — et que sais-je encor —, rien n'a d'écho en corps comme le temps qu'il fait.
Japonais ayant vécu au moins aussi long temps au Japon qu'en France me disent trouver similarités certaines, par exemple, entre l'être au nord de Honshu et au nord de la France. Il faudra y aller jeter coup d'œil. Quant à Osaka et au Sud français, さぁねっ... ; )
En conséquence tempérale, les matins sont éblouissants, et l'on est souvent réveillé vers six heures et demie, sept heures, par le jaune orangé qui perce travers les doubles rideaux, du soleil tard-levant. Une fois les grommellements passés, on se fait une raison, plutôt facilement que pas, en passant un œil par la fenêtre...
La sortie, l'autre soir, à Abiko, se passa plutôt bien, et nous fîmes la connais- -sance d'une amie de S et de son pilote new-yorkais de petit copain. La communication à quatre fut difficile, l'Américain, au demeurant well-spoken et d'abord agréable, ne parlant traître mot de nipponais — ô surprise.L'attraction de la soirée, ce fut, sans trop de surprise, le 串カツkushikatsu (brochettes panées, pour le coup assorties), comme à l'habitude sûr plaisir des papilles.
A défaut de posséder une automobile, il vous faudra emprunter l'une des deux navettes gratuites à disposition — nous allâmes par l'une, revînmes par l'autre — au départ, au choix, de Namba (難波 なんば, station JR, à une bonne dizaine de minutes de marche de la station de Métro, et plus encor de celle de la ligne Nankai 南海線, bon à savoir si vous ne voulez pas attendre une heure de plus le prochain bus) ou de Taisho (大正駅, taishou eki, JR). Les magasins Ikea étant d'immenses hangars, il a fallu trouver la place pour bâtir tout cela, chose faite dans les zones industrielles, la plupart du temps. La grille des horaires est disponible sur le site sus-cité, et comptez sur un bus jaune et bleu par heure en semaine, et sur le double en weekend.
Ah, question boisson, si vous avez une petite soif, étanchez-la dans le hall d'entrée d'Ikea, et non dans la cafétéria : le verre est à 200 yens dans celle-ci, à 100 dans celui-là... Refill en excuse de mes fesses, oui.
Grosses maisons bien cachées dans un quartier à l'architecture vieillisante et, pour une fois, au mélange stylistique (si tant est qu'il en ait) agréable. Un peu plus loin, en marchant vers le centre, quartiers résidentiels de deux ou trois décennies, plutôt aérés, briques et petits parcs tranquilles.
Sur un autre registre, après le お中元 (ochuugen, cadeaux de remerciements J'espère que vous vous portez bien, à la période de Bon), vient le temps de l' お歳暮 (oseibo), des cadeaux de fin d'année, institutions encor bien pratiquée ci et là au Japon. Chouette, 5000 yens en bons d'achat de Takashimaya.
L'estomac crie famine : enfilons-nous un pain au curry. Ou deux. Les trucs qui traînent, quoi.
Ah, ça me fait penser à l'autre bonhomme qu'on verra ou ne verra pas cette année, qui sait, selon que neige, n'est-ce pas.. Les décorations ampoulées de Noël — je ne parle pas du Père — sont immanquables. On aimerait bien les manquer, pourtant. Eh bien non : grandes surfaces, vitrines et montre, façades et jardins... On se croirait en banlieue américaine. Si seulement ils avaient pu assimiler les bonnes parts de leur envahisseur de guerre...
Vivement vendredi, que les meubles arrivent : j'ai toujours été grand fan des Lego.
Salutations !
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