Estival Repos Envies Et bla


Mercredi, au matin.

Il fait chaud, il fait bleu, c'est agréable. Ai-je dit à quel point j'aimais l'été ? Je veux un pays où il n'y a pas d'hiver. Qu'on ne me dise pas que ce serait lassant : rien à faire.

Au jour d'huy c'est de l'image en penché à droite.

L'autre jour, effacé par mégarde le fichier contenant les photos... Argh. Par chance miraculeuse, aucune perte (sauvegarde en DDE la veille des photos récentes) ; mais la copie sur l'ordi du dossier en entier, duquel on efface les photos au fur et à mesure qu'on les publie, n'avait pas été sauvegardée depuis mi-mai... C'était parti pour une dizaine d'heures de tri et comparaison avec les uploads sur Picasa. Tout est à peu près rentré dans l'ordre. Comme si on n'avait que ça à faire.


L'été. Un des traits du caractère japonais est probablement d'en faire trop, une sorte d'excès dès qu'on peut. L'été : il fait chaud, très chaud (ça dépend où), la chaleur est doublée d'un fond d'air humide, ce n'est pas vraiment propice au travail acharné, à la concentration, etc. Néanmoins, ils s'acharnent, au boulot, à l'école (lycéens pas très loin : deux semaines de grandes vacances...). Alors que cela ne rime à rien, est contre-productif. Résultat : l'incapacité à couper travail et loisir — ou plutôt l'habitude forcée de le faire chaque jour, boulot c'est boulot, loisir / famille c'est à part. Ou quelque chose comme ça, d'assez peu représentatif en fait.

M'est venue une autre idée : au lieu de mettre des vacances conséquentes pour tout le monde (en cela il faut tout de même saluer le dimanche chrétien, qui oblige au moins la plupart au repos), le Japon n'a rien trouvé de mieux que de garantir un strict minimum de repos pour la moitié de la population (ceux qui bossent), et des vacances annuelles pour l'autre moitié (ceux qui parasitent les précédents). C'est une façon de voir les choses.

C'est mi-juillet, les bébés hirondelles ont bien grandi, quitteront le nid bientôt. La gare d'Izumigaoka et le complexe qui l'entoure compte une demi-douzaine de nids, sis le plus souvent entre les arcades ou sur les panneaux des magasins. Hier, surprise de voir une mamie courbée munie d'un trépied et d'un boitier pro avec téléobjectif gigantesque, prendre des clichés des oiseaux attendant la becquée. Il n'y a qu'ici qu'on puisse voir ça...


C'était tonkatsu hier : il y avait long.

Envies de coupes de glaces gigantesques, qu'on a bien du mal à trouver. Bah, encore un mythe. Je serais d'avis de mettre le Japon dans la catégorie du Tiers-Monde — pas même des PEVD, vu que le développement, je n'en vois trace. C'est un peu normal : le changement n'est pas en odeur de sainteté ici.

On se démène pour organiser un barbecue avec parents et gamins. Quelle inertie...

Enfin bref, c'est après-midi à Sawa-no-cho (cours déplacé cause de grossesse) avant de rejoindre Kitanoda. Au moins ne finit-on plus à dix heures du soir.

Allez.


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