Les cerisiers ...

... ont commencé de fleurir. D'aucuns sont déjà en 満開.

Que cela dure encor jusqu'à dimanche prochain, qu'on ait le temps de faire 花見.

Le rhume fatigue ; le soleil revigore.

Et 温泉, c'est pour quand ? Ah la la, le temps file. Qui a dit que l'onsen nuit ? (笑)

L'ouest bouge de jour en jour : une trentaine de degrés en quelques mois peut-être ? Ou est-ce l'angle d'inclinaison terrestre ? Plus probablement, n'est-ce pas. On aimait pourtant bien les couchers de soleil à la fenêtre.

Bon, se préparer pour le cours du samedi soir.

...

Il a beau ...

... faire vingt degrés au soleil en journée, n'empêche qu'en nuitée c'est plus que frais : gare au rhume.

...

On allait tirader comme en d'autres temps ; taisons-nous.

Par ailleurs, vivement Golden Week, qu'on puisse y passer plus qu'une journée. A Tokyo.

On s'est coupé les cheveux, hier ; ça pousse vraiment trop vite.

Fleurs : prune, et cerise.

Je serais tout de même curieux de savoir ce que pensent les immigrés "asiatiques" au Japon, de tous ces rapports gouvernementaux et projets et changements : après tout ils sont les premiers concernés, vu leur nombre. Le jour où je suis passé au bureau régional d'immigration d'Osaka, je n'ai pas croisé un seul 白人 ; il y en avait, du monde, pourtant. Ils n'en pensent peut-être pas grand-chose : leurs communautés sont si fortes et soudées. Le concept de famille survivote encor en occident ; celui de communauté positive n'existe plus. Ah, mis à part en religion. Oh, et puis ce n'est pas très important.

Ce serait bien qu'il fasse beau dimanche.

Soleil ...

... ce jour encor — avant-goût d'été certain. Temps propice à promenade, si n'étaient les horaires inconvénients des cours de cette semaine : on préférerait tout avoir au matin plutôt qu'au soir.

Puisqu'il faut "positiver" — comme on dit —, cela nous permit à tout le moins de prendre quelques clichés, hier.

夕日 (yuuhi) ou 西日 (nishibi) — au choix — en campagne rase ou presque, à 北野田, donc.

En vérité, l'en-tour d'Osaka a des airs méditerranéens par moments, en particulier dès qu'apparaissent quelques palmiers ou autres.

Bien sûr, question air méditerranéen, Kyuushu et Kagoshima remportent la "palme". Faire un petit topo des lieux parcourus avant ce blog, un de ces jours, si on a le temps...

Autre chose remarquée ces derniers temps : j'oublie souvent qu'Osaka est ville de mer — ayant peu l'occasion de la voir. C'était sans compter ce petit vent de sud-ouest qui souffle parfois, et qui est, sans conteste aucun, un petit air marin.

C'était la chronique météorologique du jour ! ; )

Il est censé pleuvoir ...

... un peu plus tard dans la journée. Le temps (qu'il fait) rhythme les activités. On peut certes contourner la chose en passant son temps (qui passe) sous terre — le Japon est très fort à ce petit jeu : voyez Namba Walk なんばヲーク...

A ce propos, il est capital de savoir — j'en reviens aux trains — la graphie du nom de quelques gares, car plusieurs stations, à ligne différente, sont homophones. A titre d'exemple, なかもず (Nakamozu) est le terminus de la ligne Midosuji ; mais 中百舌鳥 (Nakamozu) est une station de la ligne Nankai Koya, certes à deux pas de celle-là... C'est sans compter, à travers tout le Japon, les gares portant le même nom...




Ceci dit, les outils de recherche de trajet sont en général performants et, s'il est confusion possible, vous proposent les stations homophones — et ce, même si vous êtes certain de l'orthographe, ce qui est parfois sur le point d'être agaçant !

Enfin bref.




Dimanche, donc.

Journée assez inintéressante, hier. Il fit très beau ; on est resté enfermé, désenvie générale ; cours au soir, pas très amusant ce coup-ci — l'horaire n'étant diablement pratique, possible qu'on arrête sous peu.

Ce matin, petit tour aux bureaux de UR (Urban Renaissance, rien que ça m'sieurs dam', vaste programme) à fin de confirmer visite d'appartement. Comme à l'habitude, parcours de longue haleine, étapes à n'en pas finir — à la japonaise, quoi. 仕方がない!




Dans la foulée ou presque, promenade jusqu'au sanctuaire habituel, où foule : ce devait être jour chanceux : nombreuses présentations aux dieux de nouveaux-nés.

Détail intéressant, dont j'aimerais assez savoir la raison ou l'origine : lors de l'omiyamairi お宮参り, on ne présente pas son enfant soi-même : parent proche ou ami s'en charge.



Par conséquent, si vous trouvez que, par exemple, la mère paraît un peu vieille — même en prenant en compte le vieillissement flagrant de la population japonaise —, c'est sans doute que la personne qui tient le petit dans ses bras, c'est plutôt la grand-mère. Ou la tante.








Pas de jaloux : les voitures aussi y ont droit, à fin de se garder des accidents. M'est avis que si moins de personnes agées (ibid.) prenaient le volant, ça se passerait mieux, question accidents de la route. Euh, un peu moins d'alcool au sortir du boulot, bu un peu moins vite, aussi, serait recommandable.

A propos des vélos, on croise toujours autant d' hop-à-trois-sur-un-vélo (un gosse devant, un gosse derrière, maman pédale), malgré les récentes recommandations et restrictions légales... Bah...

Allez, le frigo est vide : allons courser.

Chez Konomiya コノミヤ ...

... c'est, chaque semaine, - 10 % sur tout le magasin le lundi !

Réaction japonaise : C'est pour remercier la clientèle de sa fidélité. Ils sont bien, n'est-ce pas ?

Réaction française : Ce qui veut dire que tous les autres jours c'est 10 % trop cher ? Quels enc***** !

Allez savoir. : )

Photo : le コノミヤ d' 泉ヶ丘.

Après le beau temps,

la pluie, n'est-ce pas. Étonnante, par ailleurs, la relative précision des prévisions météorologiques japonaises.

Le temps influant sur le moral, bof bof, même si l'on n'a pas guère eu le temps d'y penser, cause cérémonie de remise des diplômes au jardin d'enfants ce jour. Eh oui, 祝日なのに。Pas de cours ce soir, cependant.

Toujours partagé entre le fait d'avoir du temps à soi, et le fait d'avoir un peu plus de sous à la fin du mois ; mais il n'est pas mauvais de s'occuper, et le déménagement prochain ne se passera pas de dépense.

Bien tenté par une petite sieste ; pas mal d'autres choses à faire toutefois — un peu de couleurs ? ça fait long temps.

Tout s'assombrit alors qu'on grignote.

Petit essai.



Je suis long temps resté en extase devant ces gouttes d'eau tombant du toit, et la réverbération, le soleil dans l'eau : c'était la fonte de neige tombée la veille, à Tokyo Kanagawa, en février dernier. De jolis clichés sortirent du moment du fascination, dont la plupart se trouvent dans l'album de février de dilettantpis.

Ceci dit, juste prétexte et petit essai de mise en ligne et blog d'une vidéo.

En fin de compte ...

... plutôt bonne journée, passée toutefois bien vite.

Pu tout de même travailler quelque peu le japonais ce matin, avant mise en route tardive.

Après le cours à Mihara en compagnie d'une dizaine de septuagénaires enthousiastes, on s'était donné rendez-vous, avec S, à la gare de Kitanoda pour aller jeter un oeil à une expo.


C'était 北大路魯山人と岡本太郎展 (KITAOOJI Rosanjin & OKAMOTO Taro), et plutôt bien foutu. Okamoto, vous savez bien, c'est celui qui a "commis" la Tour du Soleil (太陽の塔) qui se dresse au milieu d'un parc au nord d'Osaka — autant dire que je préfère de très très loin ce que fit Kitaooji : touche-à-tout aidé par un talent certain, dont on a pu voir là calligraphies, céramiques, peintures, fontes...

Cela se peut trouver au 北野田フェスティバル Kitanoda Festival, à deux pas de la gare de Nankai Sembokusen de Kitanoda 北野田, à Sakai Osaka 大阪府堺市.





Encouragements, donc, à aller y faire un tour : ça se tient jusqu'à la fin du mois. Il semble par ailleurs que cette exposition fasse un petit tour du Japon : elle était à 山形 Yamagata il y a peu, et à 茨城 Ibaraki avant ça : voyez donc si le train passe par chez vous.

On s'est offert le livre de l'expo (¥2000), qui est conséquent (136 pp.), tout en couleurs, et vraiment bien foutu. On recommande chaudement.






Ceci dit, encor une belle journée d'été océanique européen. A ce propos, j'ai appris récemment que l'agence météorologique japonaise a décidé d'une appellation pour les jours de chaleur en fonction de la température. Ce sont, à température croissante : jour d'été 夏日 (natsubi), jour de plein été 暑中日 (shochuubi), chaleur extrême 猛暑 (mousho), si mes souvenirs sont bons — ce qui n'est pas gagné d'avance...

Ah la la, prendre note dès qu'on peut, du vocabulaire ou noms — ma mémoire immédiate est une vraie passoire...





Et cela dit, il faisait bien frais ce soir, et l'on s'est bien fait attraper, au retour, avec notre seule chemise. C'était couru d'avance, me direz-vous. A ce propos, passons chose plus conséquente, puisqu'on est r'entré mais que la fenêtre est ouverte...

Bientôt la fin du côté du jardin d'enfant tel qu'on l'a vécu ces trois derniers mois : graduation day jeudi, un petit truc pour les autres vendredi. On ne sera pas mécontent de ne voir plus la tête du collègue qui nous quitte ce faisant.






Bon, on ne va tarder pas à se mettre en futon : c'est qu'il faut se lever demain.

Blanches au clair de lune.

Horaires en trains !

Voici, au passage (à niveau), quelques petits outils infiniment précieux pour n'être jamais en retard, planifier voyages ou autres — ou comment tout savoir sur les horaires des trains, métro ou bus que vous souhaitez emprunter au Japon.
Il vous suffit d'entrer dans les champs prévus à cet effet, les gares de départ et d'arrivée, de choisir le jour, l'heure (de départ ou d'arrivée) souhaitée, et le tour est joué : vous seront offerts sur un plateau les lignes à prendre, dans quelle direction, le temps que cela prendra, les changements éventuels, ainsi que le temps de marche approximatif si nécessaire — et que sais-je encor.
L'outil de Yahoo! est celui dont j'use à l'habitude ; celui de Google propose d'emblée une interface "carte" — à vous de faire votre choix : 十人十色, n'est ce pas.

Yahoo!路線情報 (rosenjouhou)
ekitan
Googleトランジット (toranjitto, transit)
...

Infiniment précieux, vous dis-je !

Et au passage, l'article wikipedia concernant le métro d'Osaka 大阪市営地下鉄.

Une brume blanche...

... recouvre l'en-tour montagneux d'Osaka et Sakai, ce jour. C'est assez joli, m'est-avis.

L'humidité, probablement. Il a par ailleurs très peu plu, ces derniers mois — le niveau des cours d'eau et autres est assez bas ; les nappes phréatiques ne doivent pas être en grande forme non plus... Il me tarde certes que les cerisiers japonais fleurissent ; mais bon...





Une heure et demie de cours qui me coupe la journée en deux, et ne donne certes pas l'impression d'un jour de congé — assez peu rentable, par ailleurs, au vu du temps de transport, etc. Enfin bon, priorité visa, n'est-ce pas. On verra si l'on peut accommoder et changer le jour plus tard.

On devait, avec S, aller faire trempette en onsen 温泉 cette semaine ; mais ça tombe une fois de plus — si je puis dire — à l'eau. Ah la la, la concordance des emplois du temps...




Il me tarde également d'avoir un emploi du temps fixe, que je puisse savoir quoi un peu à l'avance.

Ah, le café a tari : rebelote.

Au soir.

N's paint world n'avance pas guère ; par compensation, on se distraît avec les photos — autre chose, mais pis-aller tout de même peut-être.

Pas mis le nez dehors, en fin de compte — on sortira tout de même se s'approvisionner en clopes. A ce propos, quelle plaie que ce futur Taspo...

Enfin bref, tout tourne — spirale Vico, bien entendu.

Encor un dimanche.

Immobilisé pour cause de petite torsion métatarsienne, on en a profité pour transférer les quelques posts de et effacer 日本はねぇー, qui faisait un peu double emploi : autant tout regrouper ici.

Il fait sacrément beau dehors ; un petit vent frais en prime. On aimerait bien aller marcher...

Un peu faim ; dormi jusqu'à tard ; S est à Kyoto ; la chambre est en fouilli ; la désenvie guette.



Osenbe, café.

Une journée de repos par semaine ne suffira pas, m'est avis.

Une foule de mails en attente de réponse — "pardon, pardon à tous !" (avec la voix de Patrick Sabatier en guignol, n'est-ce pas).

Bah, on réussira bien à s'occuper ce jour aussi : cours à préparer, japonais, collages en attente...



Il faudra par ailleurs scanner tout ça — on attendra le nouvel appartement pour s'offrir une imprimante-scanner. Puisse-t-il arriver vite ! — eh, ce n'est pas comme si cela se fera tout seul.

Cuisine et plats nationaux au Japon ? osushi et curry-rice, peut-être ?



G8 et G20, cette semaine. Ça me fait bien rire, les Japonais étant des gaspilleurs invétérés sans le savoir : emballages, canettes, chauffage ultra-consommant, isolation catastrophique de toute bâtisse, A-C dès qu'un poil de chaleur, des vélos certes mais tellement de voitures, et bla et bla... Enfin bref, on n'y peut pas grand-chose.






Ah, et en vous souhaitant un bon "metabo"...

; )

SAKAI-SHI WALKER 堺市ウォーカー 2008

... a paru il y a quelques jours.

Restaurants, cafés, magasins, temples... ; coordonnées, plans lisibles, avis pertinents... : de quoi satisfaire tous les goûts, pour 780 yens. Un site est également pour vous.

Tous à la découverte de Sakai !

: )

(Mercredi 27 février 2008.)

Oden !

Alors là, vous pouvez vraiment y aller les yeux fermés — enfin, ouvrez-les tout de même, car en plus d'être diablement bon, c'est aussi très joli.

Deux tables de deux personnes, un comptoir.

L'alcool est excellent — 辛口 de 島根 en 熱燗 pour la fraîche saison.


Les prix sont très-raisonnables pour un oden-ya.

A quelques pas du terminus sud de la ligne Midosuji, Nakamozu.

(Lundi 25 février 2008.)

Pour effectuer un VIREMENT BANCAIRE

depuis la France vers votre compte japonais (MUFJ ou autres), il vous faut idéalement fournir les informations suivantes à votre banque française (ou autre, d'ailleurs) :

Nom de votre banque (japonaise) :
Adresse/code SWIFT de la banque :
Nom de votre succursale :
Code de la succursale :
Adresse de la succursale :
Numéro du compte :
Intitulé du compte :
Adresse personnelle (japonaise) :

et le virement sera effectué en 2-3 jours.
Les banques japonaises ne supportent pas le format européen IBAN / BIC.
Bien sûr, comptez sur les frais de transfert inter-bancaire, ainsi que sur les frais de change de devises...

Hop.

OSAKA REGIONAL IMMIGRATION BUREAU

se peut trouver à l'adresse suivante : Osaka Regional Immigration Bureau, 1-29-53 Nankou Kita, Suminoe-ku, Osaka-city, Osaka / 〒559-0034 — 559−0034大阪市住之江区南港北1−29−53.

Il y a même un numéro de téléphone : 06-4703-2100.

Le centre d'immigration et tous ses corollaires ont déménagé fin 2007 à l'adresse ci-dessus. Les bureaux sont ouverts de 9 à 16 heures sans discontinuer, sauf les samedis, dimanches et jours fériés.

S'y règlent, bien entendu, tous les problèmes de visa de travail au Japon, visa étudiant en école ou université japonaise, permis de ré-entrée simple ou multiple (car si vous sortez du territoire vous perdez votre visa), etc.

La station la plus proche est celle de Cosmosquare コスモスクエア, terminus ouest de la ligne Chuuou 中央線. C'est un peu excentré ; mais bon ! au moins est-ce quelque peu spacieux et bien neuf.

En vous souhaitant de bonnes heures d'attente... ; )

Dans la série hôtels à Osaka ...

... on a pas testé pour vous mais on recommande, voici Osaka J-Hoppers, à côté de la station JR Fukushima.

Ç'a l'air fort-convivial et bon-enfant, globe-trotter, sac-à-dos, etc.

Le site très-complet, et en français, est ici ! La version anglaise est ici ; 日本語ではここ.

Bon séjour !

(Mercerdi 20 février 2008.)

Dans la série Hôtels à Osaka (2) ...

... on a testé pour vous, je demande le DOTONBORI HOTEL (Doutonbori Hotel 道頓堀ホテル).

On est passé par-là du 14 au 17 mai 2007. L'hotel est fort bien situé : 大阪市中央区道頓堀2−3−25、OSAKA-shi, Chuuou-ku, Doutonbori 2-3-25), à quelques pas de la sortie 25 de la station Nanba (ou Namba, comme vous préférez, accessible en un saut depuis la gare de Shin Osaka), et aisément reconnaissable : demandez l'hôtel avec les têtes bizarres en frontsipice...

La chambre single était à 6500 yens la nuit, tout confort, rien de spectaculairement merveilleux mais tout le service qu'on peut attendre d'un hôtel japonais (internet, attirail de toilette, blabla, il y a même un centre de massage). Le staff est très "classe" et parle très-décemment anglais. Dans le lobby se trouve un grand espace-bar, déserté la nuit et fort agréable si vous voulez vous y poser pour une clope tard le soir, écrire une page de votre journal sans être dérangé ou que sais-je : le sympathique personnel de nuit ouvrira les barrières. Et le tout très calme.

Bon séjour !

(Mercredi 6 février 2008.)

Banana House, Sakai, Osaka ...

est une gaijin house — logement fractionné destiné principalement à une clientèle étrangère, touristique ou émigrée — située au sud d'Osaka, dans l'arrondissement nord de la ville de Sakai. L'adresse exacte est : 〒591-8031 Osaka-hu, Sakai-Shi, Kita-Ku, Mozuumekita 3-cho 119-3, Banana House — c'est-à-dire, en langue locale : 〒591-8031 大阪府堺市北区百舌梅北町3丁119−3バナナハウス. Leur page web est ici.

C'est une bâtisse de six étages, à raison d'une dizaine de chambres pour chaque, probablement construite dans les années 70. Elle est à une poignée de minutes de marche de la gare de Mozuhachiman 百舌鳥八幡 (d'où l'on peut aller directement à Namba 難波), et — car ce n'est pas si loin que ça, et permet d'économiser 150 yens à chaque trajet — à environ dix minutes de celle de Nakamozu 中百舌鳥 (terminus de la fameuse ligne nord-sud Midosuji 御堂筋線). Il y a une petite carte ici. Beaucoup de distributeurs automatiques de boissons dans les alentours, pas mal de conbini, centres commerciaux non loin : pas mal du tout sur ce plan.

Le gérant, M. Shibata, est sympa comme tout (pour faire vite) et parle anglais correctement ; au contraire de son épouse, qui se fout éperduement des locataires, et les évite tant que se peut.

Les chambres sont grandes (8-9 tatamis peut-être?), sont équipées d'un réfrigérateur, d'une petite table de travail, d'une petite penderie-armoire, d'un grand placard japonais, d'une télévision, d'un A-C (qu'on n'a pas encor testé), d'un fauteuil, d'une chaise, d'un petit chauffage électrique, et d'un kotatsu — ce qui n'est pas négligeable. Mais je n'ai pas eu accès à toutes les chambres : il est possible qu'il y ait quelques différences mobilières.

Les cuisines (une grande au r-d-c, et une, équipée seulement d'un réchaud et d'un rice-cooker, par étage), les toilettes (WC) et les douches sont parties communes. Il y a de la vaisselle à disposition et des ustensiles de ménage (ce n'est pas un hôtel) ; mais chacun son papier hygiénique (très important ; ). La bière est parfois commune...

La propreté de votre chambre ne dépend que de vous — ce n'est pas un hôtel — ... et celle des parties communes, pour résumer, aussi ! Il semble que pas mal de personnes se plaignent de la tenue des cuisines, toilettes, etc. ; mais laver la vaisselle qu'on utilise, ne pas pisser partout, passer un coup de serpillère quand on salit, etc. relève plus du savoir-vivre que de l'exploit, m'est avis. Il semble toutefois et une fois encor, que le bon sens est la chose au monde la moins partagée.

Les loyers sont relativement modérés, si l'on considère que la seule débourse est 10.000 yens de caution, et qu'eau froide/chaude, électricité et gaz sont compris dans la somme. En revanche (mais ce n'est pas grand-chose), machines à laver le linge et sèche-linge sont payants — une paire de centaines de yens.

Le voisinage (interne et externe) est très calme. On me dit que c'est extrêmement animé l'été (relativement beaucoup plus de gens en vacances, et donc beaucoup plus de "fêtes" et le bruit qui va avec) ; mais je n'en sais rien (c'est l'hiver à présent). On compte, parmi les occupants, certes nombre d'étrangers de toutes nationalités, mais aussi une bonne part d'autochtones. Une bonne part des gens présents en ce moment vivent ici à l'année.

En bref : pas mal du tout ; mais pour le long terme c'est une autre histoire...

P.S. pour ceux qui viennent ici en travailleur : Banana House dépend de la mairie de l'arrondissement nord de Sakai, Kitakuyakusho 北区役所, qui se trouve à deux pas de la station Shinkanaoka 新金岡 (une station depuis Nakamozu en empruntant Midosujisen), et non de celle principale de Sakai (堺東駅). C'est à cette mairie d'arrondissement que vous devrez vous rendre (plan ici) pour les formalités d'Alien Registration Card et enregistrements de sceau et autres : évitez-vous les allers-retours inutiles !

JAWHM

La JAWHM — Japan Association for Working Holiday Makers ; le portail en anglais est ici — est une association dont tout titulaire du — ou velléitaire au — visa vacances-travail a au moins entedu le nom. Ne serait-ce que parce que l'agent de l'ambassade ou du consulat a, si vous vous souvenez bien, agrafé sur votre passeport, en face ou sur le visa, un papier vous recommandant d'aller leur payer visite.

Les bureaux sont situés principalement à Tokyo et à Osaka ; les plus récent se trouvent à Fukuoka, Sendai, Sapporo, et Nagoya. Si vous séjournez hors de ces deux villes, rien ne vous empêche de prendre contact avec les bureaux, puisque des coordinateurs bénévoles présents dans les autres parties du Japon vous relaieront les informations.

On a testé le bureau d'Osaka. Concrètement, l'inscription coûte 1.000 yens. On vous fait alors une jolie carte — se présenter avec deux photos d'identité et le passeport —, vous donne une liasse de papiers informatifs (la brochure Working Holiday, qui existe en français, n'est pas trop mal faite), vous invite à remplir un imprimé, et à parcourir le fichier d'annonces.

Le personnel est très serviable, et baragouine un anglais compréhensible — pour une fois — qu'on a entendu vingt secondes, vu que le reste de l'entretien se passa en japonais.

Le seul ennui, c'est que pour toute la région d'Osaka, il n'y avait que six offres d'emploi, dont une en double... Alors, bien sûr l'année laborieuse commence en mars, en particulier pour l'enseignement, mais tout de même...

Si vous cherchez un logement, c'est mieux : de nombreuses offres de co-location ou autres.

Le centre est également dédié aux japonais qui veulent partir à l'étranger avec le working-holiday visa. Cette section occupe en fait la moitié de l'espace. Ceci explique peut-être cela ; mais bon, cela ne nous regarde pas, n'est-ce pas.

Bref, cela ne m'a été que de peu d'aide — vu, aussi, que j'ai déjà effectué toutes les démarches administratives alien card, inkan, etc. —, mais rien ne vous empêche d'y aller faire un tour. Les petites fêtes trimestrielles sont censées être sympa — je venais de louper celle de décembre, à ce qu'on m'a dit — et les infos que vous glanerez à leur rendre visite vous seront peut-être utiles !

(Jeudi 27 décembre 2007.)

Lettre recommandée ?

Vous devez recevoir une lettre recommandée 書留郵便 kakitome yuubin ?

Si par chance vous êtes chez vous lors du passage du facteur, aucune difficulté, n'est-ce pas. Une petite signature ou coup d'inkan, et hop.

Si d'aventure vous n'y êtes pas, au moins deux possibilités s'offrent à vous : vous pouvez aller la chercher à l'adresse indiquée (demandez à un local de vous la lire si vous ne déchiffrez pas ces signes bizarres), ou — c'est dans ce point que réside la magie du service japonais — vous pouvez, à toute heure du jour ou de la nuit, par téléphone, demander un nouveau passage du facteur, dans la tranche horaire qui vous convient, au jour qui vous sied. Incroyablement pratique, n'est-ce pas ?

L'impratique de la chose est qu'au bout du fil — le numéro est indiqué sur l'avis de passage — se trouve, hors horaires de permanence, une machine, qui vous demande des tas de choses et de chiffres, et de ce fait, si vous débutez ou ne parlez pas du tout la langue, mieux vaut demander à un ami autochtone !

Ah, c'est tout de même vachement bien, le Japon, pour des tas de tels petits trucs !

Ouverture d'un compte en banque au Japon.

On ne fera part ici que de notre aventure — les ressources sur le net sont faibles ; mais on y peut trouver diverses références à d'autres banques.

Direction MUFJ Tokyo Mitsubishi 三菱東京 ! ai-je décidé, n'ayant l'intention de rester à Tokyo — il me fallait donc une banque qui ait un réseau suffisant dans le Kansai également. Si Tokyo est votre destination finale, il semble que Shinsei soit la moins chère ; bien entendu, la plus grande couverture reste celle de la Poste, présente même dans les coins les plus paumés, n'est-ce pas.

Premier hic : comment trouver la banque la plus proche de chez vous... ? Recherche infructueuses sur le net (en anglais) ; le site de MUFJ n'aide pas, étant tout-en-japonais (je maîtrise peu les kanji). Eh bien l'on a demandé à un des utilisateurs des distributeurs automatiques de Mitsubishi du coin — il y en a presque partout — où se trouvait la succursale la plus proche (Ah, il vous faudra bien aller jusqu'à Futakotamagawa...), puis tapé sur google, en kanji, le nom de la banque, celui du lieu, et hop, directement sur la page de la succursale, plan d'accès etc.
Une chose de faite.

On y arrive — à noter que les ouvertures de comptes ne se font que jusqu'à quinze heures —, muni du passeport, de l'Alien Card, du sceau, et du justificatif d'enregistrement du sceau.
A l'entrée, un employé aiguille les entrants. Pour un compte, direction 3F.
On me prie de m'asseoir à un petit comptoir, me donne tous les documents — il y a des modèles —, et m'aide quand je ne sais quoi. Par exemple, mon année de naissance en années impériales...
La chose se corse quand je leur fait part de mon arrivée récente : Ah bon, donc il vous est impossible d'ouvrir un compte, car la loi dit qu'il faut être sur le sol nippon depuis au moins six mois pour pouvoir le faire... Ah la la, c'est la première fois que j'entends ça, et le leur dit... L'employée (il y a, par ailleurs, une écrasante majorité de femme parmi le staff : les fameuse Office Ladies, je suppose ? ) va se renseigner auprès d'un supérieur ; je continue de remplir les papiers. On discute à nouveau ; vient mon tour au guichet — partout, à la Poste aussi, ce système de numéros comme au rayon poisson de votre Auchan favori ; ). Là, il faut se justifier : pour quoi souhaitez-vous ouvrir un compte ? le meilleur argument a peut-être été qu'il faut bien un compte au Japon pour que je puisse envoyer de l'argent depuis mon compte en France et vivre au Japon... Quoi qu'il en soit, quand on vous dit C'est impossible — une constante, semble-t-il, dans les administrations, ou autres, qui ont à faire avec des étrangers : cas imprévu, voyez-vous — , eh bien ne vous démontez pas, ne soyez jamais agressif, et insistez, insistez : ça paie — pour ainsi dire.

On a opté pour un compte Super-Normal/Courant (...), qui présente des avantages croissants, en fonction de la somme qui se trouve sur votre compte. En dessous de 100 000 ¥, inversement, le compte vous coûte 320 ¥ par mois (si je me souviens bien), et il se ferme automatiquement quand les ressources nécessaires à ce prélèvement sont insuffisantes. Rien d'affrivolant, mais juste besoin du nécessaire : compte et carte de retrait. D'ici à l'arrivée de la carte au domicile, deux semaines, m'a-t-on dit : on verra bien si les délais se tiennent.
On a également opté pour la possibilité d'effectuer des opérations en ligne : ça prend cinq secondes supplémentaires, le temps de décider d'un code secret. Au regard de l'heure et demie de remplissage de feuilles, de parlementations et d'attente, ce n'est pas grand'chose, n'est-ce pas. ; )

Certificate of Alien Registration & Seal Registration.

Régler les formalités au plus vite ! n'est pas une mauvaise maxime, m'est avis. : )

Pour la gaikokujin touroku shoumeisho 外国人 登録 証明書, qui vous servira en gros de carte d'identité ici, rendez-vous à la mairie la plus proche de votre domicile avec votre passeport.
Un bureau est d'ordinaire consacré au domaine étranger et à l'enregistrement des sceaux — c'était le cas à la mairie de Setagaya (世田谷).
A l'arrivée, entrez dans n'importe quel immeuble de la mairie — certaines sont de vrais labyrinthes — et demandez votre chemin : toujours la solution la plus rapide — à moins que vous ayez du temps à perdre.
Tout se passa plutôt vite ; personnel toujours prêt à vous assister dans la tâche. Coût de l'enregistrement : environ 300 ¥.
Vous alors recevrez un document attestant que vous avez fait la demande de l'Alien Registration Card, sur laquelle figure la période pendant laquelle vous pouvez venir la retirer, au même guichet.
Et deux semaines plus tard, Oh la belle carte toute brillante !

Si, entre temps, vous avez besoin d'une preuve de votre enregistrement — pour banque, téléphone ou autre —, faites la demande d'un justificatif (100 ¥), qui vous sera délivré dans la foulée.

Ayant vu un panneau disant Seal Registration, inkan touroku (印鑑登録) sur le côté, j'en profite pour me débarrasser d'une autre corvée : l'enregistrement du sceau personnel.
En effet, bien que la signature autographe progresse ci et là, le sceau est le seul moyen de consentement légal, et sert en toutes occasions majeures : appartement, banque, etc.
Munissez-vous d'un sceau dur — les sceaux en gomme ne sont pas acceptés —, remplissez le formulaire avec l'aide du gentil employé de mairie, patientez quelques minutes, et le tour est joué.
A noter que l'ors que vous vous présenterez à la banque etc., le sceau ainsi qu'un justificatif d'enregistrement est nécessaire : faites-en la demande de suite.

Vous pouvez le demander au même guichet ; mais la possibilité était ici offerte de pouvoir retirer ce justificatif avec une carte — qu'on vous fabrique dans la foulée, gratuite, et qui fonctionne avec un distributeur automatique et un code secret que vous décidez —, ce qui rend l'opération quelque peu moins coûteuse (si mes souvenirs sont bons, 250 ¥ au lieu de 300).
Voilà voilà !
Prochain sujet : la banque... Ce fut plus coton.

L'immigration et les douanes nippones

Arrivée à Narita.
Comme partout, les agents de l'immigration (et des douanes) sont tout-puissants.
De leur bon vouloir dépend votre entrée sur le territoire, alors sourire est de mise !
Pour mon cas, tout s'est jusqu'ici — quatre entrées — bien passé.
On n'a coupé au déballage des bagages qu'une fois — celle où on était le mieux rasé, peut-être ? : )
Comme partout au Japon, le niveau d'anglais des agents est très faible ; si vous parlez japonais, ça simplifie les choses.
Comme avec tous les japonais, parler de nourriture et de paysages d'automne ou de cerisiers détend considérablement l'atmosphère ! : )
Etant arrivé avant le 20 novembre, je n'ai pas pu tester les nouvelles machines à photo et empreintes...

Ouh, ...

... deux entrées dans la même journée : ce n'est pas près de se reproduire.

Du coup, vu qu'on n'a pas grand-chose à dire parce qu'on a beaucoup marché — autant profiter du temps splendide qui nous fut offert —, plein-upload d'images.

Le "tumulus en forme de trou de serrure" 前方後円墳 qu'on peut voir tous les jours par la fenêtre de la chambre nous turlupinait l'esprit depuis quelque temps. On a donc pris prétexte de la clémence céleste pour en faire un but de promenade.





Les grandes avenues nous intéressant moins que les étroites ruelles, on s'est bien paumé — et grand bien nous en prit.

On se heurta tout d'abord au temple de Koryo'in 光明院, petit havre de verdure ; puis au sanctuaire — bien plus imposant, avec son camphrier géant et son petit plan d'eau, de Mozuhachimangu 百舌八幡宮, avant d'arriver — pause jus de pamplemousse — au-dit tumulus, dont on ne sait toujours pas le nom.






Il est plus petit que celui situé au sud de Sakaihigashi ; mais ça reste de proportions tout-à-fait respectables. Paisible promenade le long des rives.

Il faisait vraiment chaud — d'autant plus qu'on avait sous-estimé la-dite clémence, et s'embarrassa d'un manteau et d'un pull, tous deux en somme fort-superflus.

Puis retour par Nakamozu 中百舌鳥, histoire de passer par MUFJ et le supermarché de derrière l'étang de Mozuhachiman 百舌鳥八幡.





On a même pensé aux chocolats pour le jour blanc — eh oui, le 14 mars c'est déjà demain.

Bref, manque d'étude — la journée n'est toutefois pas terminée : qui sait ? —, un peu fourbu, bon jour de congé — profitons-en avant qu'ils disparaissent.

Je vous laisse en compagnie des images : j'ai le thé à sec.