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Supershufu Poils Hashimoto Et bla





Lundi, au matin.

Ç'a bien rafraîchi. Sorti crème, couvertures, gants et bonnet. Largement insuffisants.

À la suite de l'asadora du jour : Asaichi promeut Suupaa Shufu (Super Housewives), un groupe de mamies qui vient en aide aux femmes au foyer qui ne parviennent à s'épanouir comme elles devraient. En gros, comment faire la cuisine en s'amusant, et avoir la satisfaction d'entendre des C'est bon au dîner. Cela tranche radicalement avec ce que prêche — dans le désert — le feuilleton qui précède, Carnation, savoir la working woman et la petite entreprise familiale. Dans les rêves de qui ?




Volleyball masculin japonais. Maillots sans manche : ces grosses touffes de poils, noires. Une certaine idée de la Masculinité aussi, exubérante, insupportable, qui décuple à chaque point marqué. Et au volley, il y en a, des points marqués, au cours d'un match. Yatta Yatta Yatta Shimatta Shimatta Shimatta. Pas besoin de son. Couvert de toute façon par les Nippppon (bam bam bam) Nippppon (bam bam bam) d'un public majoritairement féminin et peu inventif. Enfin bon, ce serait vraiment beaucoup demander à la foule, de n'être idiotement grégaire.

Tiens, Hashimoto a remporté les élections à la mairie d'Osaka, hier. Il était le gouverneur (par manque de terme adéquat) de la préfecture (ibid.) d'Osaka, qu'il noyauta, puis démissionna il y a peu pour se présenter aux municipales, à fin de faire fusionner ville et préfecture, censément pour réaliser des économies en personnel et bâtiments. Hashimoto, en tout cas, déchaine les passions, et ne laisse indifférent, vu tantôt comme le coup de balai tant attendu qui n'a pas sa langue dans sa poche (ancien avocat) par les uns, tantôt comme un sale fasciste (sic) démagogue par les autres.




C'est également l'occasion pour les vieux Japonais de sortir de leur habituelle attitude J'agrée tout le monde (maneneko sans ki) et de déclarer que les Japonais aiment le changement très graduel (et donc n'aiment pas les Hashimoto). Il faudrait rappeler à quelqu'un que les derniers grands changements que connut le Japon furent brutaux, et imposés (kurofune, défaite), et qu'en soixante ans, il y en a eu, du chemin de fait. Enfin, pas partout, n'est-ce pas.

Un peu faim.

Allez.



Eux Entre Trucs Et bla




Jeudi, au matin.

C'est plutôt froid, venteux, nuageux, soleilleux, rhumeux, sommeilleux, et quoi encore ?

Tiens, que des photos pourries, pour le billet de ce jour : ça sent les fonds de tiroir de janvier 2010. Ça arrive, les photos pourries. Et janvier 2010.

Et fond de café, plus très chaud non plus. Ça arrive aussi.

Tout comme les combats de taureaux à Nagaoka (Niigata, Japon). Eh oui.




P. de visite entre Tokyo et Nara. Hier marche au travers de la verdure urbaine direction Tajihayahimejinja. Les araignées d'automne, colorées. Omuraisu à la maison. Déambulation dans Panjo, cette grande galerie commerçante autour de Takashimaya en suite, et ce melon à 10 600 yens qui laisse songeur. Excellent restau à Fukai, portant sommelier, au soir.

Hier également, c'était jour férié (quoi déjà ?) et finale de rugby lycéen ou universitaire. Sur une chaine publique. Du Rugby. Y en a, intéressés, qui se préparent à faire de ce sport, à la suite du patinage, du volley, du foot, un sport national, suivi en masse par les jeunes filles et les mères au foyer en chaleur. Et par là même à vendre des pages de pubs pendant la coupe du monde prochaine, qu'accueillera comme par hasard le Japon. Ho ho ho.

Plus qu'une semaine, et hop en carton !




Un peu pressé.

Dans Aurore ces temps-ci en train, après les deux HTH. Toujours intéressant de re(re)lire dans les exemplaires qui avaient servis à la (re)lecture : notes et cornes, à des endroits qui ne nous intéressent plus du tout à présent.

Eh ben, après des photos de koyo pareilles, pas besoin d'aller les voir en vrai.

Et plein de contraste et de monochrome.

Allez.



Nagai Park (4) : Back and There Again



Voilà, c'est fini.
Les gens s'étonnèrent un peu que ce fût si court,
puis se rappelèrent que ce ne fut qu'une séance d'entraînement avant le match de l'en-demain
et se levèrent, direction la sortie et ce qui restait du soleil.








Gens, soleil, porte verte, et coin fumeur.


À la sortie aussi, il y avait collecte d'argent pour le Tohoku (où va-t-il donc, d'ailleurs, en fait ?). En échange d'une pièce, l'on vous remettait un autocollant Gambarou Nippon à l'effigie de la JFA & J-League. Il y a façon plus écologique de remercier pour un don, pensai-je alors.

Plus fondamentalement, le concept de remerciement matériel pour un don volontaire est assez dérangé, déplacé à tout le moins, mais tellement dans la lignée des otagai-sama et autres sanbai-gaeshi. Mais bon, ceux qui sont venus ce soir ne venaient pas pour le Tohoku : ils n'ont pu obtenir de place pour le match et sont venus pour voir les joueurs, et un autocollant contre 1 yen, ça fait toujours un souvenir pas cher qu'on pourra vanter aux copines, en plus de donner bonne conscience, ce qui est bien sûr pour soi, consciemment ou pas, le plus important.


Ça descend, monte aussi, curieusement.



L'ambiance est bon-enfant.
Il fait meilleur là sur le parvis, que dans le stade ombreux, où l'on se chopa de nouvelles engelures, un air de printemps mais pas encore, ça court, sort les ballons, que ferait le monde sans les moins de 12 ans ?



"Courons ensemble vers le soleil couchant !" ©


Ici ça prend des photos des charmantes petites filles,
et devrait plutôt faire attention au derrière disgracieusement mis à nu.
Là, ça marche, n'importe comment.
C'est à ce moment que je me suis dit La grâce a fui le Japon ; mais on l'y verra encore, car ça ne s'invente pas, la grâce.


Et puis bon, ce n'est pas très important.


Ce pendant que le soleil fuyait les cerisiers en fleurs.



De notre côté, on décidait de poursuivre à pied jusqu'à la station méridionale suivante, Abiko, pour faire dîner tostif. Il y avait une jolie lumière en ciel.



Dans la même fournée, beaucoup d'autres photos de soleil couchant sur fond urbain, mais je vous épargne le parcours du reste, qui par ailleurs finira bien sur ces pages un jour.

En revanche, j'aurais beaucoup aimé pouvoir prendre plus de clichés du parcours entre la station de Nagai et celle d'Abiko, car presque tous les bâtiments qui bordent cette longue route rectiligne sont vraiment intéressants, de belles réussites architecturales, très disparates, des années 1970-80. Mais bon, la compagne s'impatiente très vite, dès que je sors l'appareil-photo : tout ce qui précède et suit fut pris en pleine marche, à la va-vite, et c'est dommage et ça ne l'est pas, donnant par-là même prétexte à repasser, on ne sait quand.



On opta pour un tonkatsu inessayé, plutôt pas mal en fait.
Puis se renfonça en terre pour rejoindre le sud.
Allez.


Nagai Park (3) : Sexy Ladies


en shorts et crampons !

Ahem. Quelques extraits du match d'entraînement (2 x 15 min) entre Samurai Blue et Team As One.



Autant le dire tout de suite : ça fit 0-0.
On entendait un peu partout autour les gens qui espéraient "voir un but"...



Les spectateurs (psectateurs ?) qui sont "dans le match".
Ça Oooh et ça Aaah.
Les enfants, de leur côté, papotent et blablatent, c'est plutôt amusant.



C'est déjà fini, et Honda sort sous les flashs, acclamations et hurlements du public (féminin).
C'est dur d'être une star.



La suite !

Nagai Park (2) : Into the Stadium



Enfin arrivés à l'entrée du Stade de Nagai, pour voir cette session d'entraînement Samurai Blue / J-League. La raison de la longue file d'attente se fait plus claire : goulot à l'entrée à fin de faire passer tout le monde devant les boites de collecte de fonds pour aider les victimes des tremblement de terre, tsunami, radioactivité dans le Tohoku — enfin, suppose-t-on.

Moins de monde qu'attendu dans les couloirs extérieurs.


On tente la première transversale venue et débouche dans le stade : à vue de nez un tiers des gradins est plein, ce qui fait tout de même pas mal de monde.


Impossible d'avancer, ça bouche, trop étroit : on ressort, tente une autre entrée.

Ce commentaire peut prêter à confusion.


On s'excentre quelque peu, monte, prend place.
On se demande pourquoi seule la moitié du stade à l'ombre fut ouverte.
On suppose que c'est pour que tout le monde puisse voir les pubs, qui ne défilent que du côté adverse.



Ça se presse, plus en avant : la jeunesse.


Public à 70% féminin.
Peut-être plus ?


Tout le monde prend des photos.
Certaines, sans manière, prennent leurs aises.


チラッ



On bouge à l'autre bout du stade, par l'intérieur : l'échauffement est terminé, les exercices vont commencer, et tout se passe, forcément, à l'autre extrémité du terrain.
Toilettes des femmes, au passage.



Ça court, même !


Et chope un nikuman au passage.




Du monde ici aussi, forcément...


Pas mal de gros matos dans l'assemblée, y compris chez les filles.

Règle photographique à deux sous : Les mieux membrés sont les moins burnés.


Allez, les exercices de tirs au but et de reprise à la volée se terminent, le match d'entraînement va pouvoir commencer.


La suite !