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Confiner Déconfiner Naître Et bla




Lundi, au soir.

Août en mai, ces derniers jours.

Déconfiné depuis deux semaines, mais pas grand changement ici, ni dans le quartier, où une bonne part des gens n'en eurent que faire du confinement, entre autres du fait de l'absence manifeste de contrôles policiers. Enfin bref, c'était du n'importe quoi alors, c'est du n'importe quoi à présent, et peu importe.

Des photos parisiennes, pour changer.

Thé vert et chaud.




Pourquoi ce revirement et opter pour l'immunité collective ? C'est très simple : la plupart des gens sont incapables d'écouter et de prendre sur eux quelque peu pour respecter le confinement. Le choix de l'immunité collective, c'est celui des Français. À l'annonce d'un confinement par étapes (les personnes à risques en dernier), les personnes âgées (enfin, une part vociférante d'entre elles)(personnes âgées qui ne sont pas souvent les premières à respecter le confinement) ont crié à la discrimination : leur confinement prolongé n'est plus qu'une recommandation gouvernementale. Triste pays. Quel homme ou femme politique eût eu le courage de traiter leurs possibles électeurs d'ignares, d'inconscients, d'idiots, de cons ? C'est comme pour le SIDA: il y a un traitement gratos, alors pourquoi on se protègerait, hein ? Mentalité de consumériste assisté. Les personnes politiques ne sont pas les seules : qu'ont fait les media à part semer la panique et diffuser de l'intox ? Un exemple parmi tant d'autres ? un masque seul ça ne sert à rien, point. Un autre exemple: Le Dr Raoult, qui est un dangereux gigolo des SNS et devrait être radié de l'Ordre des médecins (des tests cliniques sans placebo, quelle connerie monumentale ! et médiatisés ? quelle inconscience ! et les gens accourent ! le bon sens est vraiment la chose du monde la moins partagée).

Enfin bref, le précédent paragraphe fut écrit il y a bien trois semaines maintenant. Il est encore un peu trop tôt pour juger de l'idiotie des gens (qui ne comprennent que quand un proche meurt) ; on sera également un peu plus fixé, probablement, sur l'influence du climat et des saisons (de la température, en fait), au vu des fortes chaleurs de ces derniers jours, et il est assez probable que, sur ce point aussi, le Covid19 ait un comportement similaire à celui de la grippe (espérons simplement que le Dr Raoult ne récupère pas tout le crédit de cette hypothèse évidente n'appartenant à personne, haha).




On aura beau dire, le problème majeur de l'espèce humaine à présent, c'est sa mortalité trop faible - due principalement aux progrès de l'hygiène et de la médecine (vaccination, antibiotiques, antisepsie), multipliant par deux l'espérance de vie en seulement cent ans (d'environ 35 ans à près de 70 ans du début à la fin du XXe siècle), ce qui n'était pas du tout prévu, n'est-ce pas. De plus, l'homme a artificiellement modifié son biotope à sa convenance (agriculture et élevage intensifs, OGM). L'homme a également agi sur l'homme pour modifier sa reproduction, permettant même, dans les pays riches, l'accès à la procréation pour des individus qui naturellement en seraient incapables physiquement (désordre hormonaux, dont ceux causés par l'âge, et les couple homosexuels), grâce à la PMA. Résultat : trop d'humains bien vivants, censés mourir de faim ou de maladie, ou censés ne pas être nés : un fléau pour l'écosystème planétaire. Il faudrait ne pas intervenir dans la vie des gens, Hippocrate ou pas, money ou pas.

Michel Foucaut aurait un livre en plus à écrire, après laisser vivre et faire mourir, faire vivre et laisser mourir : faire naître et faire vivre. On est pas sorti de l'auberge. La démission s'impose.




On termine doucement la dernière année des Agatha Christie's Poirot : excellent dans l'ensemble, en particulier grâce aux trois rôles récurrents (Poirot, Hastings, Japp). Tri dans d'autres choses aussi.

Ces trois derniers mois sont passés à toute vitesse. Recontacter les éditeurs, qui tiennent les rennes et le robinet du monde publié. Livres d'artistes à faire, aussi.

Je me suis mis à faire du pain, aussi. Et à le recycler en puddings divers.

Hâte de partir et déménager. Un jardin, ça serait bien.

Allez.



News from Somewhere Et bla




Samedi, au soir.

Journées pleines, dans les fiches et photos de livres ; hâte de retourner aux papiers découpés.

Des idées qu'on gribouille tout de même. Toute la chaîne de l'édition est à l'arrêt (y compris notre premier bouquin qui devait sortir dans quelques jours, eh) : on a un peu de temps. Même s'il faudrait d'abord reconvertir en livres d'artistes les projets refusés réalisés l'an dernier.

Boule à zéro, cet après-midi : une fois l'an c'est excellent.

Les beaux jours continuent : c'est très agréable.

Genmai-cha, bien chaud.




A une semaine depuis le début du confinement, XIXe arrondissement à Paris : foule plutôt dense au marché alimentaire de Joinville vers midi, sortie du chien vers 17h30, et petits attroupements de gens (ne faisant visiblement pas partie d'un même foyer) ci ou là, une dizaine d'enfants jouent devant la mairie et leurs parents (des pères, d'ailleurs, plus occupés par leur téléphone, d'ailleurs), ça traîne et ça parle, comme si de rien n'était.

A deux semaines. Grâce aux promenades du chien, on est témoin des gens qui font des fêtes chez eux, des gens qui rentrent ivres au petit matin, des badauds, des potes et copines qui se baladent, témoin aussi des discussions (chez les gamins et gamines, principalement de répétition de concordance de faux alibis ; chez les gens à vélos, On s'en fout de toute façon y contrôlent pas). On entend aussi les abus des pharmaciens, encore et toujours, qui se prennent pour des médecins et des vétérinaires (alors que ce sont précisément, pour la plupart, des gens qui ont raté médecine et véto - l'ironie !) : il faut vraiment leur serrer le collet. A eux aussi, je veux dire, parce que les gens en général font vraiment n'importe quoi. Je sais bien que les Français aiment magouiller, tricher, simplement parce qu'il peuvent, ou par défi envers l'autorité. Les Français sont des gens petits, envieux, irrespectueux, certes ; mais là ça abuse, il faut vraiment serrer la vis. Et si la police ne suffit pas, faire intervenir l'armée.




On entend aussi l'histoire de gens se concertant pour cesser de payer leur loyer au propriétaire unique de leur immeuble, qui est perdu et ne sait quoi faire, forcément ; car les banques, derrière, n'attendent pas. Ces mesures de confinement mondiales sont un choix politique (Trump est un danger public, mais on lui a soufflé justement que 36000 personnes mourraient de la grippe saisonnière chaque année aux Etats-Unis - comme je le rappelais le 13 mars) ; néanmoins, si tout cela se poursuit, et que les gens, en masse, refusent de payer ce qu'il doivent, à leur échelon, il est peut-être temps de creuser l'idée d'abandonner la monnaie ; je conseille à tous et toutes de lire ou relire News from Nowhere de William Morris. Ceci dit, à voir les vols de matériel médical, les faux policiers qui empochent de vraies amendes (contre lesquels l'ambassade du Japon a mis en garde ses ressortissants depuis longtemps alors que niet en France) ou encore les folies moutonnières, irraisonnables et irresponsables des gens (entre la fabrication frénétique de masques-maison, les ruées pour le PQ, et les queues pour obtenir de la chlorotruc remède miracle), on peut simplement se dire qu'il y a du boulot, car il s'agit de détruire des cultures et en créer une nouvelle qui ne serait pas fondée sur la propriété (la pierre de touche de la plupart des sociétés contemporaines).

En parlant d'idiotie. Je pensais que tout serait rentré "dans l'ordre" mais je constate que l'affaire Springora et la cabale contre son bref ex-amant Matzneff (qui à l'époque, pour elle, a rompu avec toutes ses autres aimantes - à tort, bien entendu) a eu des répercussions qui s'apparentent très clairement à un autodafé dans la plus pure tradition de l'Inquisition : plus de Matzneff sur fnac.com (à part quelques livres sur lui), et Gallimard arrête de publier son journal intime. C'est sans surprise. Rappelons aussi que le dernier chapitre du livre de Springora exprime la volonté maligne et ferme d'un autre autodafé, révisionniste celui-là : elle veut récupérer par le vol, pour déchirer et brûler les lettres d'amour qu'elle lui adressa (quelle chose insupportable, ces preuves d'amour pour lui). Quelle triste époque.

The Shallowness of Google Translate. Lecture intéressante à plus d'un titre. Prêche d'un convaincu.

Allez.





Confinement Et bla




Mercredi, après midi.

Emploi du temps quasi inchangé malgré le confinement, puisqu'on travaille de toute façon chez soi et que les seules sorties habituelles sont les promenades du chien et les courses.

Cette mise en demeure de rester chez soi est une excellente chose à plus d'un titre. Outre la dimension préventive sanitaire du procédé, les gens d'un même foyer vont se retrouver enfin, pour la première fois peut-être, les uns en face des autres : conjoints, concubins, parents et enfants, et autres – dont les cas, nombreux, de seul face à soi-même, situation qui devrait être idéale mais que beaucoup de gens redoutent comme la peste, une bonne partie des interactions humaines n'étant dues qu'à la peur panique d'être seul(e). Du coup, bon nombre de gens ne savent pas même comment s'occuper, ne faisant que ce qu'ils ont l'obligation de faire. Enfin bref.

Hier comme aujourd'hui, soleil après midi : c'est agréable.

Fond de café.




Confinement très relatif à Paris, fonction de la présence et de l'assiduité de la police.
Car les gens ne comprennent que le bâton.

En tout cas, dans le quartier, tout est à peu près normal, c'est-à-dire que pas mal de gens sont dehors, vont quelque part ou nulle part (ça traîne, voire discute).

Pas mal de magasins sont fermés ; mais pas mal de magasins sont ouverts, puisqu'il y a un nombre non négligeable de commerces alimentaires à l'entour.

La cause de l'envolée du nombre de contaminés ? sans surprise, c'est à cause de la stupidité des gens : manifestations, bousculades dans les marchés, pique-niques au soleil et sur les quais, etc., la semaine dernière.




Il est assez intéressant de constater que ceux qui ont la tête sur les épaules et les pieds sur terre (qui ne cèdent pas aux mouvements de panique et appliquent les consignes gouvernementales à la fois sociales et sanitaires) sont ceux qui, très bêtement, se retrouvent sans papier-toilettes ni rien à manger. Et que ce sont, littéralement, les bêtes (les animaux sans raison ni pensée)(l'espèce humaine faisant partie du règne animal, rappelons-le) qui en sont la cause. Ce serait cocasse si ce n'était tragique : rien pour essuyer la merde aux cul de ton gosse parce qu'une grande majorité des gens est incapable de retenue et cède à ses plus bas instincts égotiques en se ruant dans les supermarchés et en faisant des réserves d'aliments et de PQ pour des mois. Pauvres petites gens.

Et quelques chants de grillons, crickets et cigale.

Allez !


Media Covid19 Coronavirus Et bla




Samedi, au matin.

Pas trop le temps de découper et plier ces derniers jours (on est dans le fichage des livres, dont il faut bien s'occuper).

Rayon des pâtes complètement vide au Monoprix : du n'importe quoi. C'est intéressant à un autre titre : les gens préfèrent les pâtes au riz, aux légumes ou aux conserves, haha.

Fond de café au lait.


   


C'est la panique dans le "monde développé" (car on n'entend pas du tout parler du continent africain ou de l'Amérique centrale et méridionale), tout s'arrête, scénario catastrophe. Merci les media, encore une fois, les pires facteurs de propagation de peur qui existent dans nos sociétés. Pire que les préjugés dont on nous bourre quand on est petit, pire que les revers de fortune (les accidents biographiques, comme les sociologues les appellent), pire que l'extrême-droite et l'extrême-gauche réunis, oui, pire que Le Pen (car une partie de la population est immunisée contre Le Pen, depuis le temps, haha).

Car les media provoquent et entretiennent la psychose et les mouvements de masse. Dues à qui, la pénurie de masques, la pénurie de pâtes, la peur panique, les ruées, la folie ? aux media, qui sont pourtant censés être familiers aux mouvements de masse (les gens sont des moutons et ils ont une tendance prouvée à croire plus facilement les informations négatives). Irresponsabilité morale totale. La télévision et les entretiens en direct ont cela d'intéressant qu'ils permettent de voir les visages des journalistes : parfois, quand l'invité lâche une info juteuse, se contredit ou fait une gaffe, l'avidité se lit d'une manière si claire sur les visages que c'en est à vomir.

Il serait extrêmement important de rétablir la juste responsabilité des éditorialistes et journalistes, présentement absolument irresponsables. C'est la primeur de l'information (oui, comme chez le marchand de fruits et légumes) qui importe : il faut être le premier à sortir l'info, et les autres caquètent ensuite - la vérification de la véracité de l'information est souvent plus que superficielle, et la diffusion de "fake news" est masquée par des rectifications par touches successives ou mises sur le dos des informants - quand ceci n'est pas fait simplement dans le plus grand déni de la loi. Le cas le plus flagrant d'irresponsabilité totale tolérée par tous les autres pouvoirs est la divulgation des noms des suspects et gens mis en état d'arrestation dans les enquêtes criminelles, qui fait fit de la présomption d'innocence et du bénéfice du doute, deux grands principes du droit et de la procédure pénale : les inculpés innocentés, en particulier de crimes sensibles comme la philopédie, ont leur vie ruinée par les media, qui eux seront passés à autre chose sans aucun état d'âme. Car mis à part le secret relatif des sources, le journaliste est un justiciable comme les autres. Pourtant, de surcroît, tous les jours, sur tout support, on voit injure, diffamation, incitation à la panique et à la haine, de manière plus ou moins directe. Irresponsabilité, impunité. Et pourquoi ? la plupart du temps pour de l'audimat, des lecteurs-sensation, du viral, du buzz - en somme : des profits pécuniaires et égotiques, encore et toujours.


   


Toujours est-il que non, le Coronavirus COVID-19 n'est pas foncièrement différent d'une grippe:
- moyens et taux de propagation strictement identiques (voie aérienne par micro-gouttelettes, via mains et objets contaminés par contact de muqueuse (yeux, bouche, sexe, système digestif et respiratoire, rappelons tout de même, pour faire simple ; contagiosité de 2 à 3 personnes par personne contaminée),
- symptômes similaires (y compris les infections respiratoires aigües pour les cas graves) ;
- la différence réelle est la période d'incubation (3-4 jours pour la grippe, une semaine pour le COVID-19) ;
- la différence apparente (car due à l'absence d'immunité antérieure et à l'existence de contamination asymptômatique) est le taux de mortalité (2% pour le COVID-19, 0,2% pour la grippe - 10000 décès en France en moyenne dus à la grippe en 2010-2019 dont 90% sont des plus de 65 ans ; 36000 aux États-Unis ; environ 370000 par an dans le monde, soit 1280 morts par jour, histoire de mettre en perspective). Pour ceux qui souhaitent cesser d'être un mouton, voici un bon topo sur la grippe, réalisé à l'occasion de l'épidémie de grippe 2018-19 ; il faut tout lire (et bien, et ce n'est pas tout de le dire).

Moralité : prendre les mêmes précautions que pour la grippe. Vous avez des facteurs à risque (principalement : des enfants, haha) et ne preniez aucune précaution particulière avant ? La désinformation, le j'm'en-foutisme, l'irresponsabilité et l'idiotie n'excusent rien : honte à vous qui propagez des virus en pleine connaissance de cause et tuez des milliers de personnes en France chaque année. Alors arrêtez de nous faire chier, ok ?

Allez !

Grèves France 2019 Suite Et bla




Dimanche, au matin.

 Encore un peu de décalage horaire, mais c'est assez agréable de se lever très tôt : calme plein.
Combien d'heures marcherons-nous aujourd'hui ? Est à Ouest : probablement 4 heures au total.

Lait et café.

Puisqu'on est là, suite du précédent, en vrac.

RATP / Métropolitain à Paris, et le Métro de Lille : les gens se sont rendus compte que les lignes automatisées fonctionnaient sans problème : les conducteurs de trains doivent à présent s'attendre à ce que leur emploi ne soit pas renouvelé : à terme tout sera automatisé. Un monde de consommateurs et d'utilisateurs, face à des machines : c'est ce à quoi il faut s'attendre, à cause du comportement des employés à ces postes à présent dispensables. Alors que l'automatisation n'est, à mon avis, pas la solution ; mais au moins ça fonctionnera.




Par ailleurs, les conducteurs de trains devraient se rendre compte de la situation exceptionnelle qu'ils ont : ils peuvent littéralement bloquer le pays entier. Ont-ils conscience de cette responsabilité ? De ce fait, en grève générale, ils tuent des gens : les organes qui n'arrivent pas, les traitements qui ne se peuvent pas faire, etc. (où est la non-assistance à personne en danger ?) Mais là aussi, les Français sont très forts pour rejeter la faute sur les autres. Syndicats : Ce n'est pas nous qui faisons la grève ! (sic) C'est le gouvernement qui nous oblige à la faire ! (re-sic).

Car en tant que consommateur et utilisateur, moi, j'aimerais effectivement faire grève, quasiment tous les jours, du fait du service pitoyable que les transports offrent. Par exemple des systèmes anti-fraude (si la fraude fait perdre un tel argent à la RATP ou autre, qu'ils placent des agents de sécurité à chaque groupe de portillons, en rotation chaque mois pour éviter la collusion, et ce jusqu'à somme zéro ou positive : équilibre financier, emploi à la hausse). Mais non, le seul moyen de contestation qu'ont les utilisateurs ou les consommateurs, c'est de ne pas acheter le produit, ce qui est impossible en situation de monopole (ce pourquoi les transports relèvent d'une mission de service public avec obligation de fonctionnement ; mais non, on laisse faire : les grévistes devraient être en prison...).




Mais non, plus la catégorie est grande, plus les moyens de pression (les contre-pouvoirs) sont faibles. Et quel plus grand groupe que les utilisateurs de transports en commun, ou les consommateurs ? Par exemple, les gens feraient mieux de se dresser contre l'impôt le plus injuste qui soit : la TVA, qui frappe l'ensemble de la population, au même taux, quels que soient les revenus du foyer. (Ceci dit, des taux différenciés en fonction du degré de nécessité du produit est une excellente idée, qui mérite d'être affinée.)

Mais l'un dans l'autre, les gens ici, grévistes ou non grévistes, ne se rendent pas compte de la situation éminemment favorable dans laquelle ils sont. Ils traitent le gouvernement de fasciste, mais ils ne se rendent pas compte de la liberté démesurée dont ils jouissent, et la moindre violence (qui est un crime) devrait plutôt entraîner une intervention armée et être sanctionnée très lourdement. Ils disent enculer la police, mais n'imaginent pas même ce que serait un pays sans police. Imaginez. Ils enculent les patrons ? ceux même qui les font vivre (mais ça aussi c'est très français, alors que bon, si tu n'est pas content, tu n'as qu'à démissionner, nanti), et de surcroît ils mettent dans le même sac les indépendants (qui sont leur propre patron, des entreprises sans salariés, rappelons-le), les petites entreprises de quelques employés (qu'ils tuent par la grève) et les grands groupes multinationaux qui sont la vérole du système (parce qu'ils veulent le remplacer et créer leurs propres lois via la loi du marché, qui est la loi du plus fort).

Allez.



Grèves France 2019 Journalistes Et bla




Jeudi au matin.

Deux semaines, et un peu plus, de Japon. Choses ci et là, Osaka, Tokyo, Kobe, belle-famille, connaissances et amis. Les gens régis par leur "smartphone", plus encore qu'avant : avant-goût d'une dépendance dont on ne voit ici que les prémices.

Projets pop-up et autres : on attend la publication d'un petit bouquin, termine une commande pour une BD, avance dans une idée de livre, devrait se mettre à la réalisation de livres d'artiste à partir de tous les projets refusés cette année (principalement pour raison de coût : impossible de faire publier un livre qui coûterait plus de 4€ à fabriquer, transport et entreposage compris). Enfin bref.

Bientôt le retour noëllien, s'il s'avère possible, car le pays, et plus particulièrement la capitale, est bloqué par une bande d'idiots. Car l'intelligence moyenne de gens rassemblés décroît proportionnellement au nombre de personnes présentes dans cet agrégat : plus on est, plus on est con.

Fond de café.




Le droit de grève et de manifester, en France, est foncièrement inégalitaire : seuls ceux qui se peuvent le permettre financièrement l'exercent. Les syndicats "ouvriers" (qui sont des groupes de pressions similaires aux "lobbys"), du fait de leurs fonds massifs, accentuent cette inégalité. Que les professions libérales et les indépendants fassent grève, serait une bonne surprise ; mais quand ils ne travaillent pas, eux, ils ne gagnent rien, et bon nombre vivent sous le seuil de pauvreté. Il faut conclure que les salariés, et à plus forte raison les fonctionnaires, sont des nantis en position généralement très confortable (ce dont ils ne s'accomodent pas même), protégés plus fortement en France qu'ailleurs contre toute modification de la situation de l'entreprise, en particulier contre le licenciement (de nombreux salariés préférant faire couler l'entreprise plutôt que de céder sur quelque point).

De plus, ce droit de grève s'exerce en proportion des désagréments qu'il occasionne à un maximum autres personnes : plus les gens peuvent entraver la liberté des autres, plus ils font grève. Ceci est très clairement un délit. Empêcher la libre circulation des biens et des personnes, empêcher les gens de travailler, c'est un crime, en plus d'être le symptôme d'égocentrisme personnel et de classe (les grévistes n'en ont rien à foutre des autres, qui cotiseront bien à leur place).




Les journalistes sont une profession dont les privilèges en ont fait une caste intouchable. Sous prétexte d'objectivité (concept vide de sens) et de droit à l'information (un concept créé de toutes pièces par les journalistes afin de nier les libertés individuelles des non-journalistes), les journalistes poursuivent leurs propres programmes selon leurs préférences particulières, avec pour but principal la croissance de leur audience et conséquemment de leurs revenus, leur activité étant au premier chef lucrative, non point d'intérêt public. LA prise de position anti-institutCe qu'ils reprochent bien entendu à la plupart des gens, institutions et entreprises qu'ils attaquent. Ceci tenant entre autre à la culture envieuse des Français.

Ce facteur "envie" joue également concernant les actions des grévistes. Un autre facteur capital de ces événements est que se plaindre est quelque chose de l'ordre d'un sport national français. Tout cela a bien entendu à voir avec une attention démesurée portée par chacun à son nombril. Un égocentrisme geignard et envieux : voilà ce qui gangrène la France présentement, qui n'est certainement pas un pays où il ferait bon vivre.

Ajoutons à cela que les grévistes persévérant pendant cette période d'intense activité économique (décembre et fêtes) creusent leur propre tombe et celle de leurs compatriotes, la plupart des citadins étant condamnés à faire leurs commandes de noël sur AMAZON. Haha.

Ceci vite dit, et schématisé, bien entendu ; néanmoins dans un souci honnête du détail et de la bonne foi qui est bien absent de tous les débats et revendications publicisées. Et suite au prochain numéro.

Allez.



Les Compétences D'abord




Ces derniers temps, on voit un peu partout diverses variantes de la campagne gouvernementale contre la discrimination à l'embauche, inaugurée le 18 avril 2016 lors d'une table ronde ayant rassemblé El-Khomri, Macron, Bargeits, Kanner, etc. Ils semblent bien contents dans l'image qui suit :




La campagne publicitaire de sensibilisation s'occupe uniquement de l'angle racial, présente à chaque fois un couple de beaux mâles ou jolies femelles, dont l'un a la peau plus foncée que l'autre, et laisse sous-entendre que cette teinte est la cause directe, ceteris paribus (toutes choses tant égales par ailleurs : diplômes, compétences, certes, mais aussi santé, antécédents culturels, religieux, familiaux et amoureux, etc. : tout, n'est-ce pas, comme si ce n'était pas important...), du rejet du candidat à l'embauche (et que c'est mal)(en plus d'être pénalement répréhensible) :








C'est, de toute évidence, une bonne blague. Si deux de tels candidats se présentaient pour le même poste, il faudrait bien en choisir un ; mais s'ils sont en tout point identiques, couleur de peau mise à part, comment les départager ? Alors bon, si l'un est obèse (qui est un signe de bien plus de choses que d'une sur-nutrition), l'autre bègue, l'un bien peu adepte du voussoiement, l'autre a une passion qui est un complément déterminant pour le poste, l'un les cheveux sales, l'autre une ambition certaine, l'un n'a aucun goût vestimentaire, l'autre ni bras ni chocolat, l'un semble d'une nervosité hors-norme, l'autre un autodidacte génial, l'un paraît bien dans la lune, ou place le mot "respect" toutes les trois phrases...

Et puis, il faudrait déjà que tout le monde accepte le contrat moral qui détermine ce que c'est qu'être français (puisque la campagne se place uniquement sur le plan du "racisme"), et ce contrat est extrêmement favorable si on le compare aux Blut und Boden ou au Brain Drain : ce contrat est culturel : il suffit d'accepter, d'embrasser la langue française, son histoire et ses institutions ; et de (tenter de) travailler (ce qui ne semble pas aller de soi du côté de Barbès, par innocent exemple).

Choisir, c'est discriminer, littéralement (le latin discriminare signifie : mettre à part, séparer, distinguer, différencier : choisir). Alors que nous dit le gouvernement ? Ne choisissez pas ? ...

Bien sûr, on suspecte la bonne intention derrière la catastrophique mise en forme : la France se veut une méritocratie. Mais bon, on ne naît ni ne grandit pas égaux ; l'égalité et la justice en fait (dans la nature, comme dirait l'autre), ça n'existe pas. Dans la culture non plus, d'ailleurs : un mot de recommandation préalable d'une personne influente (ami de papa) facilitera grandement l'embauche.

Par ailleurs, nous avons trouvé sur le net des détournements qui soulèvent
des questions connexes d'intérêt certain, certes parfois sous un angle et d'un humour (?) douteux :










D'un humour (?) douteux, avertis-je.

Enfin, comme le rappelle le détournement suivant, il ne faut pas croire que le racisme anti-blanc, ça n'existe pas. Il suffit d'aller faire un tour à l'ANPE, à la CAF ou à la Sécu (où évoluent également des gens très serviables). Certains (le plus souvent certaines, d'ailleurs) ont eu l'intelligence de passer les concours de cadre C, sont tranquilles et indélogeables, et exercent la totalité de leurs petits pouvoirs avec une discrétion (au sens de : pouvoir discrétionnaire, on précise au cas où) totale et subjective (comme tous les employés de bas échelon, à la manière des guichetiers).




Enfin, pour ceux (ou plus probablement celles) qui sont convaincu(e)s que l'égalité et la justice existent dans le monde, un petit plaisantin a même pondu cette évidence :




Des commentaires, avis ou injures sur le sujet ?

Vélib : Vandalisme à Paris




Scène quotidienne et nocturne (ici le 25 juin 2015) de vandalisme des Vélib' à Paris, dans le XIXe arrondissement, par trois jeunes banlieusards qui ont cassé une dizaine de vélos avant de pouvoir en arracher trois (pour "rentrer à Bobigny", parce qu'il "n'y a pas de bus, c'est la merde"), malgré les sermons d'un habitant et d'un passant ("Vous pouvez bien monter à deux sur un vélo, non ?"). Désœuvrement, irrespect, idiotie, violence gratuite.

La vidéo est très sombre : à voire en pleine écran dans une pièce peu éclairée...

ReVUe




Quelques pages de cette passionnante revue qu'était VU (1928-1940),
magazine visuel d'informations, progressiste à plus d'un titre.










On a pris ces quelques photos à l'occasion du dépouillement
des centaines de numéros d'une collection quasi-complète :
voyage passionnant.