Kyoto, Puces, Okinawa, pluie, soleil et cerises :

... un peu de tout ça, ces derniers jours. Et rhume en sus, duquel on se remet.

Dimanche ne fut pas repos : lever tôt — 京都 n'est pas tout à côté de 堺市 —, et mise en Métro, mise en train, direction 京都駅, pour rendez-vous avec Y et O. Il a bien plu, tout de même.
 

Et donc quarantième salon de l'antiquité à Kyoto 第40回京都大骨董祭 — moment de bonne flane, malgré le nez coulant : nombre impressionnant d'exposants, sur registres très divers et pour toute bourse, du pucier au grand marchand.

On a pu remarquer une fois de plus à quel point on perd en curiosité et fièvre acheteuse après être passé un temps de l'autre côté de la barrière. La balance entre le sentiment et la connaissance, une fois encor, je suppose.



Une paire d'heures plus tard, okonomiyaki dans un vieux restau qui n'a pas bougé depuis plusieurs dizaines d'années. L'ennui de l'お好み焼き est identique à celui du yakiniku 焼き肉 : l'odeur persistante, sur vêtements et autres, looong temps après, 笑。

On a en suite retrouvé S et F, au magasin de vaisselle scandinave où celle-là travaille de temps à autre. Sortie précoce à fin de café-sandwich en cours de parcours, et mise en route, sous pluie encor, pour le splendide café-restau-concert Jittoku 拾得Ooshima 大島さん se donnait en concert solo.

Lieu infiniment agréable — étant donné le peu de monde, aussi — ah, une photo de l'endroit sur dilettantpis : JPN 03/2008 — et grand moment de détente, autour d'une bouteille d'awamori, et le sanshin et la voix d'Ooshima dans les oreilles...

Ça se termina assez tard, et une fois encor nous fut donnée l'occasion de nous rendre compte que ce n'est pas mince distance, entre Sakai et Kyoto...

Et mardi ; le boulot, particulièrement prenant cette semaine ; bien fatigué, par ordre des choses.

Petite okonomiyaki-maison party hier soir chez S — il en restait pour le bento de ce midi. Ces petites choses qui éclairent un peu plus le jour.

A propos d'éclairage, mal gré — ou grâce à : allez savoir — les ondées qui parcoururent ces derniers jours, très jolis couchers de soleil.


C'est de saison : on entend plein de choses, d'intérêts très divers en vérité, sur les fleurs de cerisiers, et les japonais. Une sensibilité accrue au changement des saisons, et un sens aigu de la fête, peut-être, hommes et femmes confondus. Marquer le temps qui revient, et le passage. Le désarroi de ceux qui ne sont au pays l'ors que.

J'espère simplement que cela tienne jusqu'à dimanche, qu'on puisse voir cela de jour... Il y aura célébration de nuit, comme c'est monnaie courante ; mais l'oeil m'importe aussi.


Il est tout de même des choses immuables ces dernières semaines : le peu d'étude du japonais, et le retard chronique dans la correspondance internautique — ah, le temps du papier...

L'algue ressemble par ailleurs et parfois un peu au papier ; mais on est en train de grignoter l'une, pas l'autre.

Sur ce, ...



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