Le contraste d'entre l'autre ancienne capitale est manifeste. On est surpris, alors qu'on marche de la gare au ryokan — ciel clément aidant —, de se retrouver dans une ville aux airs de campagne : maison courtes sur pattes, rues étroites, souvent piétonnes, vieilles galeries marchandes, et, surtout, surtout, le calme et le lent cours.
Environ 6000 yens pour une très-vaste et très-paisible washitsu avec vue sur le parc : on n'en demandait pas tant. Chaudement recommandé : excellent souvenir.
Une fois le bagage posé, nous fîmes ce que nous faisons toujours : marcher. Et marcher à travers Nara, c'est un petit bonheur.
Nous nous posâmes une temps près l'étang de Sarusawa — 猿沢池 — puis gravîmes les marches menant aux pagodes, nous nous aventurâmes dans les arrière-ruelles où l'on fit pause-déjeuner dans un petit restaurant déserté. Là aussi, tranquille ; et, l'ors, première omuraisu. : )
Le grand parc de Nara seul vaut le détour. On ne croisa quasiment personne : grand bien suite à l'hyper-activité de l'heure de pointe à Kyoto. Il y eut bien un groupe en voyage de classe, et quelques passants ; mais impression d'autre monde, d'autre temps.
Au gré des pérégrinations, on se retrouva aux portes de ce qui reste du 東大寺 Todaiji, où l'on prit le parti d'entrer, temple bouddhique construit il y a quelque treize siècles, et bien entendu re-re-re-re-construit depuis — on est au Japon : tremblements de terre, incendies et autres y mettent leur grain de sel —, y compris le bouddha géant et les gardiens qu'il abrite, et qui valent tout de même le coup d'oeil.Sortie par l'autre bout du parc, routes escarpées, peu faites pour l'automobile, et par hasard abouti à l'étang d'Ara — 荒池 —, sur les berges duquel on s'attarda, avant de regagner l'hôtel. Ce fut, en vérité, une excellente journée.
De là nous allâmes à Osaka : que n'avions-nous pas fait !
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