Saison Cours Demie lune Et bla


Samedi, au matin.

Calme et chaleur : quasi-perfection : il y avait long. Contrepartie : l'AC glacial reprend son office, invention du diable.

Obtenu de grouper deux cours la semaine prochaine : le jour est de chôme, arrange bien.

Pour une fois, pris les albums à l'envers : photos de saison, ciels, fleurs, amusements en variations. Nécessité d'un tri formidable dans les fichiers-tiroirs, pleins de poussière virtuelle et mentale.

Avant-goût estival.


Ce serait bien que l'Euro se reprenne. Ou que le yens se casse également la figure. Cashflow rompu, ou improfitable, ce qui embête quelque peu.

C'est demie lune en ce moment, la nuit. J'aime bien des demies lunes. 半月

Qui est partisan de "demi" adverbe ? Tout le monde s'en fiche, je suppose.

Coïncidence de discussions au sujet de la "politesse" du Japon et d'ailleurs, ces derniers jours, en toile ou pas. Signe quelconque ?

R'envies de mer.


Ah, la télé vient d'être allumée... La répulsion à la chose devient physique. Et blocage cérébral. Tss.

Ou le bruit qui prime sur les sons, jusque chez soi.

Hier trois mille visites au compteur sur AJB, sans savoir la cause. Curieux.

Le manque de place de stockage commence à se faire diablement sentir. Mais un local à part ne résulterait qu'en perte de temps en allers et retours — déjà qu'on n'a le temps d'avancer comme on veut.

Mais bon, ailleurs, il n'y aurait pas de télé...

Allez, avançons dans nos choses.

2 commentaires:

Lionel Dersot a dit…

Ah oui, ces sempiternelles discussions sur la politesse et le reste, qui sont invariablement le reflet avant tout de nous spectateurs de scènes, ou acteurs involontaires de saynettes dans lesquelles ont se ressent en fait profondement étrangers. Je vous il elle ne passons qu'à décrire sous forme d'anecotes ces "eux", trop conscients de ne pas en être en tant qu'acteur, sinon que dans le milieu restreint de sa compagne et ses copines, et éventuellement si la distance le permet la belle famille, un échantillon d'eux observable de près, qui étend le champ de nos observations, en guise d'alternatif à un dialogue satisfaisant avec les observés. Je il elle nous avons le désavantage ne de pas avoir eu d'enfance ici. Les je il elle nous qui ont eu des liens d'enfance ici, scolarité, voyages réguliers par liens familiaux, etc. n'écrivent pas de blogs sur le Japon. C'est une activité d'apatride, enthousiastes ou pas. Les considérations usées et recyclables sur la politesse de la dame du lien, la banalité sans surprise des commentaires de son post sont une rengaine lassante et inévitable.

a japanese book a dit…

Ajoutez aussi que l'observateur interfère par son observation même.
D'où l'intérêt — pour ceux que ça ne lasse — de la glane de témoignages de locaux — ces centaines de gens avec lesquels on converse sans faute chaque semaine —, qui ne confient leur sentiment qu'aux hors-jeu et jamais-nôtres que sont les apatrides, parce qu'ils sont tels, quand l'écoute est disponible (ils paient pour ça ; ça fonctionne parfois mieux qu'une thérapie, pour moins cher).
Désavantage ou avantage de n'avoir eu d'enfance ici ? question sans objet, chacun ayant eu l'enfance ou l'éducation qui eut. Reste à savoir ce qui se passa et passe en suite, ce qu'on en fit et fait. Interroger son quotidien ne va pas de soi. La question n'est pas d'écrire ou non des blogs sur le Japon, mais de s'écrire où l'on est.
Reste que pour beaucoup de gens, ces "considérations usées et recyclables" sont des nouveautés, et le mouvement même de se poser des questions sur ce qui nous entoure, est, quoi qu'on en dise et m'est avis, plus positif qu'une apathie cérébrale trop commune, qui passe inaperçue pour justement être muette.
...
Ah, encore des choses à ajouter mais il faut sortir déjeuner. J'espère qu'il fait meilleur temps à Tokyo qu'à Osaka !