Iver Ikéa Izanagi Et bla




Lundi, au soir.

Dès potron-minet, grand beau automnal aux atours d'Osaka de novembre, de soleil et bleu imperturbé, et cet air froid, sec et craquant. Puis ça s'est couvert et venté, et ce fut tout de suite moins drôle.

Il faudrait faire un nouveau dictionnaire des façons de perdre son temps, c'est à dire, de le prendre.

Ou pas ? Ça ne servirait probablement à rien.

Leffe en apéro.




Quelle plus agréable façon de passer son lundi (mon dimanche) que d'aller le perdre à cette merveille moderne qu'est Ikéa ? C'est loin, très loin, il y fait lourd, ce n'est plus si bon marché que cela, le dézaïn pseudo-cool ne rattrape pas le choix des couleurs merdiques et la qualité limite-acceptable — et c'est l'avenir radieux qui nous est promis.

Pendant qu'on passait un certain temps à quinze mille kilomètres d'ici, certains s'entendirent à modifier les normes luminaires, pour un bel exemple d'entente monopolistique de fait et de collusion politique, sur l'argument bobo fallacieux du Achetez plus cher pour consommer moins d'énergie  — filez-nous vos sous plutôt qu'à EDF, ou Suez, je n'ai pas bien suivi. Reste que les 2000 heures promises de sous-éclairage ou de tiens-dans-ta-tronche pour quatre-douze euros se réduisent plus souvent que pas à cinq minutes et bam. Et là t'es vert.

Souvenirs de classe de première (et de premier de classe, si vous voulez), de cours de français et de Manon Lescaut, et des duperies éhontées de cette Femme, que d'aucuns ne soupçonnaient pas même et qui ne durent pas l'avoir facile en suite.




L'attrait des langues comparées.

Le dernier billet de Didier Lestrade se laisse bien lire et on ne peut qu'ouissir.

Pussy Riots / Femen à Barbès. Et dire que j'ai manqué ça ! Des choses ici, qui ignorent peut-être le caractère profondément anti-libertaire de la société actuelle (sans même parler des zintégristes de tous poils) et de la totalité de ces mouvements d'émancipation. Il y a toutefois encore à dire et comparer (je pense au Japon, qui a en fin de compte beaucoup de points communs avec le Maghreb récent) ; mais ce sera pour un autre jour.

À part ça c'est la fatigue, et le noir du tri-débarras et de l'assistanat féminé.

Allez !



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