Novars D'hiver Sens Et bla




Lundi, en début d'après-midi.

 Novembre c'est un peu mars et réciproquement, la grisaille et le vent, le temps changeant le vêtement incertain, c'était aussi pleine lune en froide majeste, et claire comme l'autre astre, défaillant.

Hier au nord, aller-retour dans la journée en voiture, pour déjeuner.

Café, froid.




Un terreau superstitieux est crédule et malléable : pigeons idéaux. Cf. Japan.

La nuit tombe tôt : les péniches bordées le long du canal découvrent, le temps du passant, des morceaux de leur style de vie particulier, au travers les écrans lumineux des fenêtres éclairées. On aimerait s'immiscer voir, se demande quoi et comment.

L'autre jour au Castorama de l'avenue de Flandres, ce commentaire compréhensible et spontané, de quelqu'un en arrêt devant le rayon des luminaires, qui tente de trouver ce qu'il veut : Fait chier... Ça venait du cœur ou de pas très loin.

Du temps pour remettre la machine en route.

Heaven, Hell and Politics.




Pas parisien / Papa risien. Et poupées beurres.

Du côté du métro La Chapelle, inversion très-récente du sens de deux rues parallèles en sens unique et opposé, et signalisation plus-que-défaillante : un bordel sans nom de voitures en deux sens, qui continue. Et ceux qui, dans les embouteillages, klaxonnent en vain l'ors que rien de bouge, l'agacement et l'impatience tournant toujours plus vite, à vide bien entendu, contagieux à force de pollution sonore.

Elles doivent sentir le miel.

Allez.


1 commentaire:

kwarkito a dit…

très beau le passage sur les péniches... Oui moi aussi ça m'a toujours intrigué ... c'est comment dedans... En métro aérien, aussi entre Pasteur et Passy, la fascination pour les fenêtres éclairées et les intérieurs qu'on devine a peine...
Sinon bien énigmatique centerreau superstiteix et malléable...
J'espère que tu vas bien