Trait Retrait Et bla




Dimanche, mi-lieu d'après-midi.

Mai bien-venu et son lot de férie. Aujourd'hui, jeu de bascule entre drache imposante et brèves éclaircies. Un peu comme l'équilibre mental, plutôt précaire, conséquence de la cage qui rétrécit tout autour de soi.

Désenvie touchant beaucoup de choses, y compris l'ordinateur et le blog, succédanés miniatures de vie. Mouvement de la pensée, entre effacer toute trace d'une existence quelconque, et faire quelque chose, entre retrait et avenance, aveu de défaillance et persévérance.

Un yaourt aux fruits.




Ce rêve où l'on me demandait de jouer dans une pièce alors que je ne savais pas le rôle. Le texte était sur un petit bout de papier, dont les premières lignes étaient illisibles.

Tous ces oishii ! qui virent au cliché, et l'importance accordée aux raffinements de la bouche : les Japonaises sont bloquées au stade oral. De là ces préliminaires prometteurs et un honban expédié en deux temps trois mouvements, monotones, sans ingéniosité aucune.

L'humour prépondérant fondé sur la crotte : les Japonais sont bloqués au stade anal. Mais cela ne semble pas lié au fantasme sexuel (comme chez ces scatos d'Allemand par exemple), qui repose plus ouvertement sur la soumission forcée (iya ! yamete !) et le sadisme (itai !).

La beauté de ces corps nus point encore marqués par le flétrissement de l'âge et la graisse du laisser-aller (dont la jeunesse n'est plus même un gage).




Quelques nuits claires et inentravées.

L'autre semaine, bien grippé : weekend au lit ; ce qui n'est pas plus mal, de temps à autre.

Un bon moment avec The Voyages of Doctor Dolittle de Hugh Lofting, même si la fin traîne un peu.

Il n'est pas possible qu'elles ne se rendent pas compte qu'elles sont des parasites et des vampires.

 De l'inconstance d'être portant.

Allez.



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