Colors Et bla




Mardi, au soir.

Choses et autres faisant, occupé par ailleurs, avec pour résultat l'abandon factuel de ces pages. Non qu'on n'y pense : on prend notes, mentales (qu'on oublie) ou matérielles (surconsises et donc ésotériques, dans le carnet orange), pour plus tard. Donc des bouts d'il y a six mois, et d'autres de ces derniers jours.

On a passé deux mois sur un projet stupide auquel on pensait depuis plusieurs années. À peu près fini. Encore un peu. On aimerait y passer un mois supplémentaire. Sinon juillet au sud avec un re-travail du livre-tunnel. Et du Jacques Ruffié en montagne, hors saison, au milieu des travaux de promoteurs anglais menées par des équipes roumaines (les travaux donnent du travail aux Savoyards, disent les maires, haha).

Les jours passent (sans surprise) à vitesse de croisière. Et puis pourquoi pas ?

À nouveau, parlers de Japon, l'an prochain ou le suivant ?

Ryokucha.




Vidéo montrant un humain extrayant des vers parasitaires d'un oiseau. Les parasites aussi sont des animaux et ils ont le droit de vivre, non ? (Je vous demande au nom de vos principes la liberté que je vous refuserais au nom des miens, hein.) Voir les commentaires, aussi, sur le fait que les vétos qui travaillent gratos c'est bien (dites ça à votre plombier ou à votre percepteur)(les artistes connaissent bien, aussi). En tout cas l'auto-censure a fonctionné à plein, et je me suis abstenu de commenter (pour le faire ici, entre soi, n'est-ce pas).

Manbiki Kazoku (2019) : tout en finesse, un peu long, chapeau les acteurs et actrices (mêmes si toutes, de la jeune à la vieille, sont un peu trop jolies pour être vraisemblables)(et vraisemblable = crédible, avec les films de Kore-eda). Un bon mois plus tard, par hasard (on chope ce qu'on peut), Umi yori mo fukaku (2017), coup d'œil rapide dans la vie en danchi, dans les conséquences néfastes des jeux de courses (en gros) et, forcément, dans la famille japonaise ; encore un qui, du fait des personnages décrits, fait du mal à regarder, mais bon... Kore-eda, c'est en fait une sociologie du Japon pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le Japon "populaire" (comme il est de bon ton de dire maintenant) ; ceci dit, la narration est souvent très subtile (clichés conversationnels inévitables – car toute conversation japonaise n'est que cliché ou presque – mis bout à bout et condensés en 1h30, sans qu'on voie aucune couture). Mais une fois ça suffit, et je doute me refaire l'un ou l'autre.




Génial : le Tampographe.

On s'est relu, parce que pourquoi pas, The Ten Little Niggers / Indians / And Then There Were None (selon les différentes censures), pour la première fois depuis presque trente ans. Considérations psychologiques mises à part, quel exemple de clarté et de concision !

Gingatetsudo no Yoru (1985) : superbe d'un bout à l'autre.
What We Do in the Shadows (2014) : hilarant ! Dans la foulée, vu la première saison de la série : amusant mais beaucoup moins bien (on en reste là).
Gunnm / Battle Angel Alita, le film (2019) : quel ratage et idiotie complète. En particulier à cause des CGG du visage de Gally (piètre actrice par ailleurs), vraiment catastrophiques.
Sympathique Masquerade Hotel  (2019) avec Kimutaku.
Très moyennement convaincu par Us (2019).

Allez.



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