Umeda Trip to Fyn And Back



L'autre dimanche, on se décidait de sortir de chez soi, et se mit en route pour Umeda.

Umeda c'est loin d'Izumigaoka, et surtout, c'est plein de gens.

Je n'aime pas les gens. Parce que je suis humaniste.

La foule de la station d'Umeda / Osaka un dimanche après-midi, ça refroidit. Ou plutôt ça réchauffe. Enfin, les deux. Jamais dans le bon sens. Du poil ou autre.


La foule citadine résume pourquoi il faudrait éradiquer le genre humain. Et les mégapoles.

En plus, les habitants d'Osaka ont beau charrier ceux de Tokyo à propos du fait qu'ils marchent lentement, eh bien quand on est pressé (je n'avais pas que ça à faire, fendre la foule, aller à Umeda), les promeneurs-consommateurs du dimanche à Osaka font figure de tortues qu'on rage de ne pouvoir dégommer du passage d'un coup de pied bien placé.

Enfin bref.


On sort de sous la terre. Bordel, pas la bonne sortie.

Si vous vous plantez de sortie dans les grosses stations japonaises, apprêtez-vous à crapater un kilomètre supplémentaire. C'est sans compter les passages pour piétons mal placés, les feux tricolores interminables qu'aucune voiture ne respecte.

Enfin bref.



Vendeurs à la sauvette. Et chanteurs et teuses. Les temps sont durs ma bonne dame.

Oui oui, même pour les grands magasins comme Hanshin.

Enfin, on peut se poser des questions, à voir la fièvre acheteuse des grand-mères aux portefeuilles négligemment remplis de billets de 10 000.

Enfin bref.


Escalator central, 7e étage : on y est.

Nouvelles collections d'écharpes, broches, chouchous, bagues — en borderie, oui oui — et les récoltes printemps et automne des voyages en Europe, vaisselle vintage etc. De chouettes trucs.

Si vous êtes au Japon, à Osaka ou dans les environs et voulez passer le bonjour aux charmantes demoiselles de Fyn, dépêchez-vous : c'est jusqu'au 14 décembre.



On discute avec tout le monde, et même plus, et s'en retourne.

C'est métro bis.


On descend inattentivement à Kitahanada au lieu de Shinkanaoka. Chouette.

Et perd 200 yens au passage, pour une satanée station.

Le train, c'est cher.


Pour rien, de surcroît, n'ayant strictement rien trouvé au Bookoff des quelques volumes manquant aux séries qu'on voudrait compléter.

Puis on marche, on marche d'une station à la suivante, Nakamozu, on pousse jusqu'au home center Konan pour une scie à métaux, qu'on trouve difficilement — c'est gigantesque, et bien caché.

C'est sortie et marche à nouveau. On rejoint Nakamozu, pour retrouver la ligne Semboku, s'arrête dix secondes au passage, le long de l'étang artificiel sur lequel un véritable petit quartier de maisons de démonstration — c'est la crise, je vous dis — se tient sur pilotis.

Il est dix-huit heures trente, et fait nuit noire.




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