Monogrammes de peintres japonais


Dans la même série que carte et mon féodaux,
voici les signatures des peintres japonais de renom (VIIIe-XIXe ss.).



A l'époque (1888), les peintres étaient généralement classés par écoles (et branches) tel que suit : primitifs, Yamato (Kasuga, Takuma, Tosa, Sumiyoshi, Kourin), chinoises (primitifs, Shuubun, Sesshiuu, Kano, chinoise-nouveau style), modernes (Shijou, Ganku).

Il faut savoir qu'à la fin du XIXe siècle, les ukiyo-e ne sont pas considérées par les Japonais comme des œuvres d'art, mais des productions vulgaires, "de masse", et sans mérite réel (oserons-nous la comparaison avec le manga actuellement ?). Ce furent en vérité les Européens qui se firent les premiers collectionneurs d'estampes, "faciles à se procurer, popularisées qu'elles [furent] par la gravure, enfin les plus intéressantes, grâce à la nature des sujets traités" — précise alors Appert (p.141), qui crée spécialement une catégorie "écoles réalistes ou vulgaires (ukiyo-e)". Qu'on ne s'étonne pas que les collections d'estampes les plus dignes d'intérêt, voire les plus grandes, soient collections privées, et se trouvent hors du Japon (Europe occidentale, U.S.A.)...

Il est également intéressant de constater que sont déjà courues les œuvres de la plupart de ceux qui sont aujourd'hui considérés comme de "grands noms" (Moronobu, Harunobu, Koryuusai, Shun'ei, Utamaro, Eishi, Hokusai, Toyoharu, Hiroshige... : au total une petite cinquantaine sont recensés).


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, désolé de vous déranger pour cela mais je suis intéressé par ce document que vous avez mis en ligne où figurent les signatures de peintres. Savez-vous de quel livre ou document il provient? J'aimerais lire quelques signatures mais impossible sur ce document...
Merci par avance.
Jil

n a dit…

Il vient de ce livre :
G. APPERT, H. KINOSHITA. Ancien Japon. Tokio : (impr. Kokubunsha), 1888.

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour votre réponse rapide et précise. Je vais tenter de le trouver...Merci encore.