Dimanche, marche.

Dimanche. Difficile de croire que cela ne fait qu'une semaine qu'on est de retour dans les parages. C'est folie comme les petites habitudes — fondement du pouvoir-vivre au jour-le-jour — reprennent leur empire.

Dimanche. Il fut un temps où je n'aimais pas guère le week-end — c'est qu'en France, voyez-vous, les échoppes sont closes — et préférais les passer à travailler. Ici, eh bien peu importe, au fond.

Hier passé la nuit — il y avait long — à 泉ヶ丘, où très-mal dormi. En conséquence, tête en carton-pâte, qui ne se décollera qu'en soirée, m'est avis.

Levé tôt ce matin, et petite promenade dans le parc non loin. Ciel bleu et vent froid, quelques jolies couleurs encor en branches.

Le café brûlant est de saison. Quelque chose d'étrange, sur laquelle je ne parviens à mettre le doigt, dans l'obscurité de ce breuvage.

L'humeur suit non les saisons mais les jours, le temps qu'il fait : l'homme est végétal ?

Ah, émission-catastrophe, comme ils savent si bien le faire, hier soir à la télévision, au sujet de la grippe aviaire : m'est avis que les ventes de poulet et de cochon vont d'en ressentir, vu qu'on est en pays de mouton. Pas plus qu'ailleurs, me dira-t-on ?

Allez, douche très-nécessaire, et coupons ces cheveux un poil trop longs ; la barbe attendra demain.

Demain décembre déjà ! tout file, ma bonne dame.

2 commentaires:

Kiji a dit…

salut
côté moutons, il y a des troupeaux un peu partout: il y a pa ssi longtemps il y avait la transumance du beaujol'pif


bonne semaine à toi

n a dit…

Hello ! Ici aussi, figure-toi ! et ç'a donné lieu aux excès habituels et la scène des enfants qui nagent dans une piscine de beaujolais... Au prix où est la bouteille au Japon... C'est que c'est la seule qui vient par avion, m'a-t-on dit. Ah la la.