Noël, froid, imposition, et bla.



Jeudi soir, après journée une fois encor assez quelconque. Le vent fut froid ; on ne vit pas suffisamment le soleil à notre goust. S n'est pas là, qui remballait l'expo à Hanshin. Deux jours avant les vacances.

Noël fut en vérité un non- événement total, cette année. Si l'on fuit groupes et foules, cela ne nous empêche pas d'apprécier, à l'occasion, le convivial restreint. Je n'ai nulle attache chrétienne (je rappelle au passage, car il semble que certains semblent manifestement l'oublier, que les catholiques ne sont pas les seuls chrétiens qui soient...) à ce jour ; mais la coutume familiale — que j'appréhendais chaque année — fait qu'on a malgré tout, malgré soi, l'habitude de marquer tout de même l'occasion, ne serait-ce que par un roboratif dîner et plaisir à soi.

L'an dernier, nous fîmes petite fête à Izumigaoka ; exténué, je baillais tout le long de la soirée, qui fut toutefois quelque peu animée. Et ce coup-ci, ce fut quelque peu funèbre. Cause à l'obligation de cuisiner à peine rentré d'une grosse journée de boulot, d'incompré- -hension réciproque, etc. — et qui sait ? L'envie de champagne — pas guère donné sous ces latitudes — prit un coup de froid certain. Cause la vague de grippe ? Bah, une leçon de plus. Le tout sera de s'en souvenir. Quoi de plus difficile, en vérité, que de n'attendre rien des autres ?

A part ça, la vague de fraîcheur continue — c'est qu'on est, malgré le réchauffement de la planète — 温暖化 ondanka — et le reste, en hiver, n'est-ce pas. Enfin bref, ce n'est tout de même pas Hokkaido. Et il neigait fort, l'an dernier à la même époque, à Tokyo. Quoi qu'il en soit, l'arthrite n'aime pas guère, ai-je l'impression.

Ces idiots qui veulent augmenter l'impôt le plus inéquitable qui soit, savoir, la taxe sur la consom- -mation, la TVA... On voit bien que les soucis diffèrent d'une classe à l'autre, n'est-ce pas. La faute aux idiots qui ont mis l'Aso là ! ><

Ah, les temps de la Grèce ancienne, où le stratège était personnellement responsable de la gestion de la cité. Alors le fait d'avoir une homme fortuné à la tête de la cité avait un sens : non seulement il ne touchait nul émolûment, mais il devait encor user de sa propre bourse pour les festivités, les vaisseaux et l'armement, et s'il ne rendait pas le pays au moins dans le même état que celui dans lequel il l'avait trouvé, gare à ses fesses. Ç'a bien changé, et n'est plus que position profitable à tous points de vue. Bah.

Sur ce — à force de raconter bêtise sur stupidité, coup de fatigue ?

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