Novembreries japonesques Et bla



Vendredi, au matin. Tiens, soleil : diablement agréable.

Le froid, la nuit, dans les maisons, est vraiment pénible. Voilà ce que c'est de construire des baraques de carton-pâte.

À présent qu'Ebichu et la belle paire japonaise ont disparu des moteurs de recherche d'images, le nombre de visites a repris le rhythme précédent, c'est à dire, plutôt très-faible que pas. Comparativement, le mystère de qui visite quoi, comment, d'où, pourquoi, pourquoi là et pas ailleurs, et la médiocrité réussit, &c. Nulle envie de passer par chez Procuste. On écrit pour soi mais pas seulement — sinon l'on en resterait à la version papier. Ce serait un peu comme un magasin qui ne vend pas : peu encourageant. Bah, pas très important.

Au restau franco-jap où l'on fait court le jeudi soir, Chef hier sortit les bouteilles de Beaujolais. À 21 heures et jeûn, j'aurais aimé mieux pas. Et du reste, je ne vois pas pourquoi ils en font tout un foin — souvenir de ce reportage japonais, l'an dernier, d'une piscine de Beaujolais, où les gosses aussi se baignaient euphoriquement...



C'est d'ailleurs amusant : je ne les connais que sous leurs petits noms : Chef et Madame. Ça leur va bien, du reste.

Le ridicule hip-hop tendance street-dance truc, de cette mode masculine et collégienne/lycéenne, de pantalons arrivant sous les hanches, déboutonnés-dézippés, tenus par seule ceinture de riche cowboy.

À nouveau la saison où les locataires de champs brûlent les végétaux inutiles à fin de ne les avoir à jeter pas. Interdit par la municipalité ; mais ça tout le monde s'en fout. Sauf les riverains, qui pestent à couvert. Un poison pour la gorge et les yeux.

Quinze-seize heures : trains pleins de filles vingt-cinq-trentenaires et de mamies. Ça pépie sec. Qu'est-ce qu'elles font là ? Où sont les hommes ?



Hier matin, une émission sur les sôshoku-danshi en Corée, où ils sont, selon la télé japonaise (ahem), nombreux. Enquête dans la rue : les filles, majoritairement, préfèrent les "végétariens". Comportement masculin interprété comme : souci de soi (maquillage, fringues), focale sur le travail (désembarras d'une relation amoureuse et coûteuse).

 En sus de la jolie lumière, hier en fin d'après-midi, au moins une bonne surprise par jour, cette semaine, dans le train — une face, un profil, une tenue, &c. Souvent de l'extrême-jeunesse — très vite, la croissance est une déchéance, semble-t-il. On voudrait avoir un appareil-photo dans l'œil.

Hier aussi, on se rappela, en éclair, au réveil, qu'il fallait reporter le changement de visa à la mairie de quartier. Coup d'adrénaline : il faut censément faire la chose au plus tard 14 jours après la modification du statut — deadline amplement dépassée. On y court, après passage à Honmachi (signature du contrat pour Wakayama) et avant cours, pressé, et se voit dire Mais monsieur vous l'avez déjà fait... Je regarde Ah oui vous avez raison.

Besoin d'une longue pause et pour le coup pas mécontent d'avoir posé mon samedi pour avoir trois jours de chôme consécutifs — sorte de fête du travail, lundi.

D'autres choses encor ; mais allez hop.



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