Occupation Train Ville Et bla


Vendredi, au matin.

Après ces quelques jours de printemps avancé, diablement agréables, c'est le retour de la grisaille et de la pluie, sans la froidure. Bah.

Aller-retour à Honmachi, tantôt.

On sera donc très-occupé du premier au douze mars : Wakayama tous les jours... Ce serait le petit boulot idéal — campagne et verdure, gosses et enseignants vraiment chouette — si ce n'était si loin...


Long-temps qu'on n'avait pris train et métro au matin tôt. Pas si tôt qu'on se trouve en heure de pointe ; mais heureux qu'on monte au terminus de la Midosuji : ça s'emplit au fur et à la mesure. La rush hour, ce sera pour les deux semaines à venir ; quoi qu'il y ait peu de monde qui se dirige vers Hashimoto — écoliers, collégiens et lycéens mis à part, qui partent un peu plus tôt.

L'attirance pour la ville et ses miroirs de richesses ne date pas d'hier — cf. Rousseau. Ambition, avarice, méconnaissance. Drainage de "ressources" humaines et matérielles, gaspillage sans fin, pour en fin de comte ne créer pas grand-chose. C'est le porc qui se gave de tarte et ne produit que de la graisse. Qui voudrait d'un jambon urbain ? On rase gratis.

Alors que d'aucuns pourraient faire choses bien plus utiles, pour soi et autre, ailleurs, sans se tuer à la tâche et vendre son temps — chose précieuse s'il en est — contre des clopinettes pour survivre ou consommer — c'est à dire, faire tourner la machine à mort encore plus vite. C'est peut-être là le nœud : l temps  de vie de la plupart des gens, eh bien, ne vaut pas grand-chose. Pas : chair à canon ; mais : vie à marché. Enfin bref.


Par ailleurs, s'il est un mot bien moderne, qui dit beaucoup de choses sur nos sociétés belles et parfaites, c'est bien celui de ressources humaines.

Un langage qui incorporerait les emprunts des autres langues, tel que, sans traduction ni transcription. Les gens connaitraient ainsi des dizaines d'alphabets et syllabaires. C'est toujours plus facile de commencer l'apprentissage de quelque chose, quand un pont existe déjà.

Les jeux olympiques d'hiver finissent bientôt. Qu'est-ce qui prendra leur place dans l'occupation ménagère ? Bah, peu importe !

Allez.


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