Osaka : Namba / Shinsaibashi (2) et le Commentaire

 

Encore un petit tour à Namba / Shinsaibashi (Osaka-shi).

On y va de temps en temps. Pas surprenant : c'est le terminus de la ligne Nankai Koya, direct. Qui plus est, la famille était de passage : visite plus ou moins guidée.

Namba, c'est avant tout un amoncellement de gens, plutôt jeunes plutôt trendy (enfin, pour Osaka...), qui viennent s'y amuser. Le weekend, c'est bondé, et l'on irait bien ailleurs. À la campagne, par exemple.

 

Des gens, des gens !
Des rues plus ou moins larges et étroites.


Ceci dit, le commentaire est un exercice difficile.

 

D'autant plus qu'il faut éviter, sur le même sujet, de se répéter.


Il faut intéresser le lecteur au moyen d'information pertinentes.


Tout en évitant qu'il s'ennuie du fait d'un excès informatif.


Car il est admis que l'utilisation d'internet diminue la faculté de concentration.


De ce fait, il faut également amuser le lecteur, le divertir.


Au moyen de remarques salaces ou d'inepties voulues.


L'illustration peut également remplir cet office.


En particulier, les photos, qui doivent attirer l'œil et maintenir l'attention.


Voire la curiosité.


Montrer des choses dépaysantes, par exemple.


Cela devient toutefois périlleux, du fait de la circulation et de la disponibilité de l'information.


On peut toujours essayer.


On peut également miser sur un domaine plus sûr : les filles, le sexe.


Et là vous êtes sûr de faire un carton à chaque fois.


Si le lectorat est plus féminin, miser sur le mignon, le kawaii, comme on dit en Occident aussi maintenant.


Variante : la mode, le potin public.


Pour un lectorat plus soutenu, quelques notes historiques et des clins d'yeux entendus.


L'important est de varier rythme et thèmes.


Éviter le Il était une fois.


En revanche, rien n'empêche de divulguer de fausses informations.


C'est amusant à plus d'un titre.


Pour les redresseurs de torts et rectificateurs de vérités, dont l'ego gonflera sensiblement.


Et pour soi, bien sûr.


Mais si l'on n'écrit pas seulement pour soi, il convient d'agir avec retenue.


Et surtout de se ménager, à fin de contenter — non tout le monde parce que, bon, c'est impossible et bien connu — mais la majorité.


Qu'elle soit silencieuse ou pas.


On ne pense jamais assez aux lecteurs et lectrices qui ne disent rien.

 

Ils ont pourtant toute ma sympathie.



Même si ce serait bien s'ils laissaient un petit mot de temps à autre.


Vous pensez peut-être que vous n'avez rien d'intéressant à dire ?


C'est pourtant probablement faux.


Mais chacun fait ce qu'il veut.


Il est juste dommage que tant de gens font preuve d'une retenue qui n'est pas forcément de mise.


C'est un peu comme déféquer : il vaut mieux le faire que pas.


Question de santé, physique et mentale.


Ah, c'était Namba et Shinsaibashi à Osaka.
Venez donc y faire un tour !

4 commentaires:

K. a dit…

un bonjour en passant... leçon d'écriture? amusante.

lolo a dit…

C'est chiant à lire cet entrelacs de photo et de texte façon mille-feuilles.

(ça t'apprendra à exiger des commentaires...)

n a dit…

Ah ah, je me lassais juste de la promenade commentée habituelle... : )

n a dit…

@lolo : on ne va tout de même pas faire dans le ready-made ; )