Osaka : Namba / Shinsaibashi


Il y a quelque temps et nuit, on marcha vite de Namba à Honmachi.

À je-ne-sais-plus quelle autre occasion, on allait de nouveau faire un petit tour à Osaka, descendait à Namba et traînait sans peine dans les ruelles de Shinsaibashi.


Si Amerika-mura est un succédané — un peu paysan, diront ces chers Tokyoïtes — de Harajuku, Namba ce serait un peu — un peu quoi, d'ailleurs ? je ne sais pas trop : il y a un peu de Shibuya, plus encore de Shimokitazawa. Bah, ce n'est pas très important : c'est à l'image d'Osaka, c'est commerçant et restauratif, c'est un beau foutoir d'avenues de magasins de luxe et de vieilles rues piétones aux petites échoppes, une zone sans réel élistisme social, drainant jeunes et vieux, surtout les jeunes, d'ailleurs, et richards et clodos et j'en passe.


Dans ces ruelles on trouve en particulier un petit sanctuaire dont j'ai encore oublié le nom,


renommé pour la statue recouverte de mousse :


c'est que les faiseurs de prière égotique l'aspergent d'eau à chaque passage.


Ce jour-là, deux chats peu farouches volaient la vedette à la mousse.


On passa, poursuivit.


Restaurants à tout angle et tout le long.


C'était une fin d'après-midi : peu de foule encor.



Et, comme souvent, des choses étranges servent de pancarte et d'attrape-client.


Fugu.


Qui, vus de sous, ressemblent plus à poussins qu'à poissons. Pyoko-pyoko-chan, ça vous dit quelque chose ? Non ? pas très important.


Aux ruelles succède l'avenue (mido-suji).



Là c'est plus jeune et ça discute,


ça campe et squatte,

ça parle, ça blablate,


ça boit, temporise,


ça marche,


ça marche.
Où vont-ils donc tous ? Ça...


Ah, les assiettes de sel aux pas de portes, vous connaissez ? Si vous trouvez que la cuisine n'est pas assez salée, ces petits plats sont à votre disposition.


C'était une plaisanterie. Précisons, on ne sait jamais. L'image des gaijins est déjà suffisamment mauvaise.
En revanche, il y avait bien petit festival écolier.


Probablement un duo prêt à sauter sur les moins de treize ans.


Inévitables loupiotes.


Des passants vélocypédistes, aussi.


Couleurs vives des yukatas enfantins.


Et courtes jupettes des plus-âgées.


Il faisait bon, c'était l'été.


Avec des airs de printemps parfois.


Je n'ai vraiment que faire de la froidure et de l'hiver.
Qu'il passe au plus vite, bordel !

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