Blanc Estivaleries Service Et bla


Mardi, au matin.

Dehors c'est blanc et, après grosse chaleur, c'est plutôt frais et agréable.

Le weekend fut assez peu productif en somme.

Libéré pour deux jours : la compagne est à Taipei — billet d'avion gratuit. Moi ? il faut bien payer le loyer. On reprend vite le rhythme célibataire, le coucher à pas-d'heure.

Juillet déjà.


Le riz au curry japonais rend la chaleur plus chaude encor. Curieusement sied à l'été.

La petite école du soir où je bosse compte de moins en moins de tout-petits, cause le laxisme de la "direction" (je me demande bien dans quelle direction elle va, la direction). Envisager plus concrètement la suite. Quelle dommage, pour diverses raisons. Semer le numéro de téléphone.

Une nuée de moineaux a fait son apparition, comme l'an dernier à la même époque. Arbres chargés de fruits, pour pas long-temps, dénudés.

Juillet, c'est aussi, avec la mise en place des rizières, le retour des moustiques — épargné pour le moment ; d'autres n'ont pas cette chance !


Hier au soir, tard, pluie diluvienne pendant trente secondes, puis plus rien. Occasion d'une chouette photo.

Dans la série On a beau cracher dessus : merveille du service à la japonaise : visse mal en point sur mes lunettes décagénaires, je vais chez l'opticien du coin, qui me la remplace gracieusement. Si c'est pas beau. Au moins, si je dois changer de lunettes — un accident est vite arrivé, même prévenu, avec les gamins ; ou une étagère de photobooks qui me tomberait dessus, profitant d'un tremblement de terre, mais là je ne m'en tirerais pas seulement avec des binocles brisées, m'est avis —, je sais a priori où j'irai.

Quelqu'un suit les rebondissements de l'affaire de la photo inédite de Rimbaud ? C'est assez hallucinant — la bêtise des gens, je veux dire.

Allez, au boulot.


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