Imamiya Ebisu Festival (1) : Aller



Dans la série j'ai une année de retard dans le tri de mes photos — d'ailleurs assez mauvaises, comme souvent lorsqu'on est accompagné, puisqu'il ne faut pas impatienter la compagnie et tout prendre à la va-vite. En outre, un peu trop expérimenté (lire : foiré) du côté des couleurs, et les versions en noir des clichés étaient pire encore. Enfin bref !

Un petit tour au festival d'Imamiya Ebisu, sis tour le sanctuaire du même nom (今宮戎神社 / Imamiya-ebisu-jinja), situé un peu au sud de Namba à Osaka.

Ça draine les foules, Ebisu étant le Dieu du Bizness. Si vous lâchez votre obole, l'argent coulera à flots. Ah, les Japonais et leur 念のため (on ne sait jamais)...

L'an précédent on arriva par la station Namba et se heurta de front à la foule — ce coup-ci on descendit une station plus tôt sur la ligne Nankai Koya, et ce fut bien plus rapide.

En route !









L'attraction principale : le jet de pièces de monnaie.
La foule ne permettant pas l'usage normal du réceptacle et de la cloche, une installation se voit apparaître devant l'autel à prières égotiques, on dresse une barrière et une grande bâche, et les gens, libérés de la contrainte de la file d'attente, se massent et précipitent dans le désordre le plus complet pour déposer leur offrande et faire leur souhait commercial.


Bien sûr, les Japonais étant les gens les mieux élevés et les plus polis au monde, tout se passe pour le mieux. Non, je plaisante : c'est le bordel le plus total, la sécurité veille (le coin de vitres à gauche dans la photo ci-dessus) et lance appels au calme et à l'ordre, les Japonais n'en ont strictement rien à cirer,


et à l'encontre des injonctions répétées, n'attendent pas même d'arriver près le réceptacle à fric, lancent les pièces à plusieurs mètres de distance (cliquez pour agrandir la photo ci-dessus), une fois sur deux ça loupe, quels idiots, ça pousse ça gémit — les petits, les vieux et les petits vieux se font littéralement piétiner, puisque le Japonais n'en a rien à cirer du voisin qu'il ne connaît pas. Bonne séance d'entraînement de rugby ! En attendant, le sanctuaire se frotte les mains.





L'attraction numéro 2, c'est la branche de bambou, que les "prêtres" offrent à tous. C'est gratuit !?  vous exclamerez-vous. Oui oui, la branche est gratuite. Le but étant ensuite de la garnir de décorations et talismans divers — très chers — disponibles dans les échoppes tout le tour du bâtiment principal. Haro ! les marchands sont dans le temple ! — sauf qu'au Japon le temple / sanctuaire EST un commerce. Ah ah ah.






Il y en a, du monde se souhaitant prospérité — ça continue par-ici !

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