Piquer Impacter Rester Peser Et bla



Dimanche, au matin.

Il fait bien beau. Ça tombe bien : pique-nique, un peu plus tard.

C'est période élective : les camionnettes sonores serpentent les recoins âgés des urbanités vieillissantes. Et on s'en passerait bien.

L'autre jour on en suivait une, à vélo. De un : la plaie : il y a aussi des hauts-parleurs dirigés vers l'arrière, et le volume est à un niveau décapant. De deux : le ridicule : de part et d'autre du véhicule, des fenêtres ouvertes dépassaient des mains qui saluaient, même quand il n'y avait personne autour.

Café, sans surprise.


Quatre vieilles photos. On rase gratis. Octobre 2009. 2009 ! ...

On ne sait qui a rédigé le Bulletin d'information de l'IRSN à destination des résidents français au Japon, mais je trouve l'usage du mot "impacter" diablement avant-gardiste. Ou anglicisme pur et simple? Ou serait-ce que cette newsletter ne soit retorsement qu'une traduction en français de quelque rapport d'un autre organisme ?

Avancé dans le tri des clichés et la préparation des billets, du voyage à Okinawa (avec lequel, par ailleurs, les passants passeront le mois de juin)(ô, rares passants) en mars-avril dernier, il y a exactement un an. Un an ! pour trier, éditer, mettre en ordre et uploader des diableries de photos ! je veux du temps comme cadeau de noël ! Il faut inverser le temps de la retraite obligatoire et du travail obligatoire ! Comment ça vous ne saviez pas que le S.T.O. est toujours en vigueur !? Mais notre société est fondée dessus, ma bonne dame ! ...

D'aucuns doivent se dire que je suis parano, à toujours chercher la petite bête derrière la grosse, l'arbre qui cache la forêt. C'est que la motivation de 99% des actions (je suis malgré tout un optimiste) est le profit, que peu de gens osent mettre en avant comme raison avouée, ou entendent volontiers. C'est que les gens aiment à être trompés : ça permet de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre que soi. Piliers de nos belles sociétés : avidité et fuite de responsabilité. Et le 1% restant ? ...


Entre une vie et la nature ? Cessez de vous leurrer : la Terre il n'y en a qu'une ; des bébés il y en a on ne sait qu'en faire. Ceux qui jouent avec la planète et qui n'en ont que faire, méritent la potence. Je pèse mes mots.

De toute façon, il n'y a qu'ainsi que quoi que ce soit entre dans les crânes. C'est pas avec des amendes qu'on change les hommes, vu qu'une mise en faillite clôt l'affaire. En empêchant les secondes chances on empêche aussi les récidives, et décourage les imitateurs. Rien à faire des crimes contre l'humanité : ce sont des petits soucis centenaires de fourmis qui ne savent leur place ; je veux la peine de mort pour crime contre la nature, l'environnement, l'éco-système, appelez ça comme vous voulez — la maison (oikos) que l'homme squatte et détruit impunément.

Bon, c'est pas tout ça, mais l'update d'AJB ayant été expédié tantôt, c'est l'heure de passer en douche, avant de faire les sandwichs.

Encore un peu de café ?

Allez.


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