Baba Bakuhatsu





Osaka est renommée pour ses grand-mères particulièrement désinhibées, qui sont censées vous interpeler dans la rue d'un "hoy niichan". Bref, une autre de ces clichés urbains que tout le monde vous sortira. (Entendre : si vous laissez échapper le mot Osaka, on vous parlera des baachan.) Toujours est-il qu'avec l'âge, les grand-mères n'en ont plus grand-chose à faire des conventions, et qu'autant en solo ça se tient plutôt mieux que la moyenne, autant en groupe, allez-y que ça caquette et ça papote. Comme des lycéennes. Mais bon, c'est plus folklo que ces collégiens sans gène, alors appuyez sur Play, fermez les yeux (y'a rien à voir, sauf ces dames à la fin), tendez l'oreille (ce n'est pas tout le long brouillé), et éclatez-vous bien, car ça vaut son pesant d'or.




2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est au moins l'un des privilèges de l'âge...
zadddie

n a dit…

C'est un peu aussi comme quand on dit d'une personne qu'elle a "du caractère", qu'elle a une "forte personnalité" — alors qu'en fait elle fait simplement preuve de cette espèce d'égoïsme (wagamama) qui fait peu voire pas de cas des autres et de leurs sentiments, car c'est bien plus simple, pour résumer, de faire l'enfant. À lier au problème de l'infantilisation des personnes âgées dépendantes ?