Crèbe Carnation Showa Et bla





C'est Samedi, et déjà tard.

On sort d'une grosse crèbe. C'était court bais intense.

Froid. C'est l'hiber. Je fais sans kairo, ne sais pas même pourquoi ces choses jetables existent, ai un préjugé extrêmement négatif contre toutes choses jetables.

Gris. Grosse pluie, avant hier : il y avait long.

S de mariage.




On suit d'un œil Carnation, l'asadora du moment, qui précise les tendances et la propagande récentes : femmes au travail, le mariage et des gosses, la guerre c'est mal, il faut pardonner à son mari infidèle, le Pays demande plus qu'il n'offre. Intéressant aussi, dans cette histoire des femmes de l'ère Showa que constitue la somme des asadoras depuis une paire d'année (chacun dure six mois), que l'on parle à coup sûr de la seconde guerre mondiale, mais jamais des années 1920-30 (c'est pourtant Showa aussi, la Chine, la Mandchourie, le massacre de Nankin, etc.).

D'un autre côté, Hashimoto a remporté les élections municipales du 27, et unifiera donc la ville et la préfecture d'Osaka. Il trouve également tout à fait normal de chanter le Kimigayo au salut tous les matins à l'école. Un élève, tout juste à la retraite, hait Hashimoto (allègrement appelé "Hitler" ou "fasciste", au choix et pas que par lui), mais trouve ce point précis normal (parce qu'on est japonais), et se demande pourquoi une partie du corps enseignant refuse, et est traditionnellement à gauche (les "Communistes", ici). On lui demande de se demander pourquoi le patronat est traditionnellement à droite.




Ça continue, les caisses, le tri.

Beaucoup de photos, ces derniers temps, des films aussi — enregistrements de lieux et temps communs et quotidiens.

Ils gâtent irrémédiablement le matériau intéressant, à mettre des héroïnes prépubères partout pour faire de l'audience, comme pour ce nouvel arc de Last Exile, à gerber.

Allez, on ne faisait que passer.



Aucun commentaire: