Vendredi, au matin.
Un peu gris dehors. Ça pleuvouillait, hier. Un peu du mal à se réveiller.
Un peu aussi comme quand, jusqu'il y a peu encore, mon mardi était votre lundi, mon vendredi est à présent un jeudi. Tiens, il se trouve que votre lundi est à nouveau mon dimanche ! ou plutôt, votre dimanche est également le mien, mais votre lundi c'est mon samedi, enfin, sans le tohu-bohu du vôtre. Vous me suivez, n'est-ce pas.
Lire sur les toilettes ? lire dans le bain ? lire à vélo ? lire en marchant ?
Qu'est-ce que que le génie ? l'équivalent latin du daimon grec : une croyance populaire.
Qu'est-ce que — quoi ?
Cela surprend, de voir de ces rames nouvelles du la ligne 5, comme de celles qui faisaient l'attraction de la ligne 14. Tiens, il est temps que j'aille r'acheter un plan de Paris : la ligne 14 ne figure pas sur le mien...
Tri de bouquins. Dans un vieux Magazine littéraire sur la biblioth!que, Umberto Eco se plaint de la fragilité du livre moderne (post-WW2), à témoin qu'il lui est impossible de lire une troisième fois ceux qu'il a déjà lus, annotés et relus à dix ans d'intervalle, car les volumes s'effeuillent. S'il est vrai que le livre est devenu, comme bien d'autres "produits", une chose jetable et dont la durée de vie est peu ou prou limitée à quelques années (et décidée par avance), il faut plutôt que M. Eco (et d'aucuns avec lui) apprenne à manier ses livres, à user sans abuser (j'entends les dos craquer d'ici).
Toujours dans ces excellentes Great Expectations.
Cette histoire de dos m'en rappelle une autre, qui date des années de préparation à l'agrégation d'anglais : on nous avait donné à traduire un texte français (je ne sais plus de qui, avant-guerre je crois), la description d'une bibliothèque, où le narrateur parlait des belles tranches des livres ; pas un dans la salle pour relever la faute, le vénérable professeur d'université inclus. Bah.
Je découvre le wingsuit basejumping. Complètement incroyable, complètement fascinant. C'est Icare pour l'adrénaline. Jetez un œil sur la note de bas de page, pour imaginer le temps et l'expérience (et l'argent, n'est-ce pas) qu'il faut pour en arriver là. Ça fait diablement envie.
En attendant, une poire énorme. Et beaucoup de café.
Allez.
2 commentaires:
Waouh j'adore les photos! Et puis tes petits textes sont ben fun à lire aussi! J'adore ta photographie et j'ai toujours hâte à voir tes photos! À plus!
Merci !
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