Grise Décalâge Et bla




Mardi, au matin — oups déjà plus.

La grisaille et la relative fraîcheur perdurent ! C'est chaud et typhonneux au Japon, semble-t-il.

Heure de coucher décalée au petit matin, et les précédentes de nuit teinte les seules qu'on puisse passer avec soi, encore que ce ne soit en toute autonomie, mais c'est déjà ça.

Fond de café, réchauffé.




L'autre jour, brève discussion autour des mariages (comme on pourrait dire : associations ; mais l'acception légale est, pour bon ou mal heur, fait souvent doublon) avec de fortes différences d'âge entre les deux (une trentaine d'années). Choses entendues : Pour les enfants déjà là, Vivre mal le fait d'avoir une "maman" (admettez que l'on voit bien plus rarement une femme de 60 ans avec un trentenaire) de leur âge, voire plus jeune (pour au moins deux raisons) ; Vivre mal le fait de se voir dépossédés d'une partie substantielle de l'héritage ; d'autres variantes encore. C'est intéressant à plus d'un titre ; en particulier, parce que ce sont ici les enfants (et non les parents) qui ont de la merde dans leur tête égoïste (cupidité, avarice et réification, un parent n'est pas un être sexué, etc.), et qui parent leurs actions peu méritoires (du froid dos à la nouvelle, jusqu'au parent en procès, voire conspiration du reste de la famille pour tout lui prendre si possible, sucer un max en tout cas) de motifs bienveillants (il faut venir en aide, car elle l'a ensorcellé, car il n'a plus toute sa tête, car c'est un mauvais père, etc.). C'est bien sûr l'occasion de résurgence de ressentiments envers le parent, jusque là enfouis et refoulés, rendus à soi acceptables par de piètres arguments auxquels on ne croit qu'à moitié. Etc., etc. (Abrégeons.) Alors que bon, à chacun sa vie. (Pour résumer.)




Les hommes et le plaisir ; les femmes et le confort.

Il faut deux jours pour reprendre un rythme qui ne soit dicté par les nécessités extérieures : juste le temps de retomber dans celles-ci.

Deux ananas pour un euro. Il y a peu de temps encore, trois quarts d'une pomme pour cent yens. Eh.

Ah, c'est l'heure de faire sandwicherie.

Allez.




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