Mercredi, au matin.
Pour tout dire, le ciel manque de franchise.
Aucune erreur : il faut une journée pleine pour récupérer de la semaine et laver la fatigue accumulée : le "samedi" se passe en mal de tête permanent (mode "veille" de recharge automatique), et c'est plus reposé qu'on enchaîne le boulot pour soi le "dimanche".
Café.
On a beau rogner sur le sommeil, le temps manque pour tous les projets en cours (sans compter ceux qui sont en tête). Malédictions — la boite à idées, et cette recharge quotidienne des batteries.
3/4 ou 2/3 ? On parle de format en photo numérique. À dire vrai, ce 2/3 oblong (ou vertical, d'ailleurs : c'est selon) m'agace au plus haut point. D'autant plus quand je vois que c'est le format par défaut — quand il n'est pas unique — de tous un tas d'appareils milieu-de-gamme qui veulent, j'imagine, plutôt séduire ceux qui souhaitent également filmer en qualité correcte (que l'argument de vente principal d'un appareil-photo soit la vidéo HD, ç'en dit long sur plein de choses, pour ceux qui n'auraient pas remarqué). N'empêche que c'est d'un impratique. Et puis pourquoi faire les choses à moitié, s'ils veulent de l'oblong, plutôt que 3/2, faire carrément tout en 16/9.
À défaut d'autre chose, on avance bien dans la préparation des billets de juillet.
Gauche : stabilité ; droite : finesse.
Je fus assez content de découvrir, lors d'une récente excursion, que le BHV rue de Flandres ne fut pas remplacé par un Monoprix (mitoyen, de fait, et encore un : en cinq ans, les Monoprix — et leur version bobo Monop' — ont proliféré comme moustiques en rizière) mais par un Castorama. C'est mois polyvalent qu'un BHV (le rayon beaux-arts était bien pratique : à présent il faut pousser jusqu'au centre) mais bien pratique.
Comme si l'information était quelque chose de gratuit. Probablement seulement celle qui ne fait pas de son possesseur un initié et qui, en fait, ne vaut rien, pas même un délit. À creuser. Car c'est le cœur même d'internet en trois lignes.
Allez.
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