Long-temps Hivernage Et bla




Jeudi, au soir.

Laisser-aller certain. Quand on ne peut, faute de temps, finir un billet, on se dit Bah la semaine prochaine, et un mois passe. Le temps et l'espace, passé et occupé seul, sont assez rares ; mais, en fin de compte, tout est question de disposition. Ce soir, S est de sortie, et par conséquent, etc.

Nous sommes si bien dressés à être un boulon de la grande machine.

Eau chaude, citron et miel : c'est qu'angine.




Devant le pub, non loin : B&B, pour : Burgers and Beer. Eh.

Il faut à nouveau nuit au retour de la librairie : nous sommes à la porte de l'hiver. C'est également l'occasion, la marche durant, le long du canal de l'Ourcq en particulier, l'observer toutes ces lumières ouvertes sur fenêtres habitées. Le regard passe rapidement : c'est qu'il commence à faire froid.

Je m'arrête parfois en pensée, très-volontiers, sur A : c'est une curieuse personne, intéressante, dont on ne sait trop le fond, et qu'on sonde, à chaque rencontre. D'attendre quel écho, et le timbre de la voix qui répond, et comment l'apprécier.

Les gens à poussette : nouvelle némésis.




Il y a erreur sur la personne. Loin des yeux : loin des yeux.

L'autre jour, sur une affiche : Faut-il trafiquer son corps ? Au-delà de la pauvre rhétorique (j'ai la presse en mépris), comment ne se rendre pas compte que nos corps sont déjà trafiqués, du fait même de l'externalisation de la mémoire et des processus cognitifs (calcul, recherche, traitement des stimuli, critique, et j'en passe).

Captivé par la première saison, complète en soi, de True Detectives : un petit bijou de film policier en huit épisodes, et coup de chapeau pour le script et les deux acteurs principaux, en particulier Matthew McConaughey. Également commencé Breaking Bad : brutal à plus d'un titre, des passages à vide.

Allez.



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