Et les souris dansent.

Premier janvier, semble-t-il. Bien frais, ce jour. On a pu apprécier de loin des mètres de neige tombés un peu plus au nord, dans les montagnes.

Quinze heures trente, ou presque. On tapote de sous l'indispensable kotatsu. Tri de photos, envoi d'e-mails pour l'inévitable souhait de bonne année, coups de fil encor à passer, fabrication d'un petit cadeau d'anniversaire pour 直. Le temps passe diablement vite.

Hier, débarqué vers onze heures à Izumigaoka, 大掃除, courses, Nagisa-chan est apparue plus tôt que prévu, mais sans souci : les préparations pour un nabe de crabe — cadeau d'un ami d'Hokkaido de Shio — sont vite faites.

Ç'a duré jusqu'à tard — ou plutôt n'a pas discontinué, et fut fort animé : bon moment. Piètre résistance à la fatigue, de notre côté, ces derniers temps.

Pas mal de questions en attente de réponse, d'hésitations etc., et les petits coups de blues en conséquence. Se rappeler qu'on est venu ici aussi pour ne plus trop réfléchir : c'est mauvais pour la santé : )

Shio est partie ce matin pour le déjeuner familial, et sera de retour dans l'après-midi. Timing un peu serré : on ira au temple demain. Elle n'a encor rien dit à ses parents, et ne veux a priori rien entreprendre cette année — yakudoshi, n'est-ce pas...

Il faudrait qu'on se remette à fabriquer des 飛び出す切符, qu'on aille se fournir en toiles au Kawachi de Shinsaibashi, qu'on fasse un aller-retour à Tokyo pour récupérer les affaires laissées chez N&M, et puis les "cover letters" pour les petites annonces... Ah la la, on n'a pas de mal à se bouger pour les autres, mais pour soi c'est une autre histoire... Bah, on ne se change pas en un tournemain, n'est-ce pas.

Le monde d'Osaka grandit peu à peu ; nouvelles rencontres, nouveaux liens, tri relatif dans les cercles formés depuis deux ans, ça change et ça bouge. Etrangement, pas encor l'impression d'avancer — on verra bien. Aucune intention de retourner au pays, quoi qu'il en soit. On est parti, a quitté boulot etc., entre autres parce qu'il se trouvait de moins en moins de gens à Paris avec lesquels on aimait être — le confort un peu oppressant de la routine, aussi. Les habitudes sont nécessaires, petites ou grandes ; mais manière et manière de les vivre. Paris, Tokyo... Osaka est peu être encor ville trop grande pour moi — je ne sais trop.

Bien tenté par une petite sieste ! Un peu courbaturé par la nuit passée à Izumigaoka.

Un peu discuté avec quelques habitants de Banana House — un peu de tout, forcément : c'est une pension. Du fait que le loyer comprennent électricité etc., d'assez nombreux japonais y vivent. Etrangers de passage, ou de vacances-travail aussi — les jours restants diffèrent. Assez intéressant d'écouter les impressions de chaqu'un. On ne sait jusqu'à quand on y restera — 厄年、また. Bah.

Jolie lumière, dehors — juste dommage que le vent soit si froid ! Bon, vaquons à nos affaires.

おめでとう、あけまして。

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