Pluie, télé, histoire, cheveu

Je me disais, au réveil tardif, ce matin : "Tiens, le ciel est bas ; on ne voit pas la montagne". C'est que cela faisait long-temps : il pleut. Demain également, semble-t-il.

La carte postale est arrivée : on ira faire la queue de bonne heure au centre d'immigration, une dernière fois, espérons, avant l'an prochain. Ne gageons de rien : "le pire est toujours certain".

クロッケー (croquettes) faites maison, ce soir : pas trop mal pour un premier essai. Fourrage improvisé à la mozarella pour d'aucunes : on put même jouer à 当たり / はずれ... ; )

Ce pendant, une émission "d'histoire" à la télé, au sujet de la population estudiantine, à la veille de WW2, avec les Américains à Okinawa, dans la tourmente des 60s. Incroyable, l'inculture rapport à l'histoire de son propre pays (ce n'est pas si vieux pourtant). Ce qui m'amusa le plus, en fait, c'est que le film des étudiants enrôlés d'office par l'armée — au passage une merveille de cadrage — fut montré à des étudiants actuels, desquels il fallait voir la tête... Contraste d'avec les générations d'avant-guerre (évidence ; mais bon...). On chercherait en vain un cheveu noir (tiens, à y repenser, aucune fille n'était présente) : tous avec des coupes plus farfelues les unes que les autres. Il y a ces manif's de "travailleurs pauvres" — dont moults étudiants : qu'ils cessent de dépenser de 2 à 10.000 円 toutes les 2-3 semaines pour leurs coloris et perm's... Enfin bref.

On se lève tôt demain, il se fait tard : cessons-là le bla (car le bla baisse).

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