Amuse-bouche divers du jour de Jupiter.



Jeudi. Peu de bla, ces derniers temps : un peu occupé.

Nuages, dehors, comme à l'habitude, ces dernières semaines. C'est un peu lassant.

On attend l'équipe de travaux de UR depuis deux heures — horaire de passage dépassé depuis cinq minutes et trente-trois secondes, et ça continue de filer. Comme si on avait que ça à faire. (On me dira certes qu'écrire dans le vide est une bien étrange occupation.)

En parlant de filer, une page amusante et frappante concernant la dette publique du Japon, et la part de chaque foyer — car qui paie la dette contractée par l'État japonais, mmh ?


Tiens, une façon bien japonaise de tenter de pallier la baisse des ventes — en l'occurence chez Toyota, dont justement Nagoya en français parlait il y a quelques jours. Qu'on me dise en quoi cela résoudra quoi que ce soit. Enfin bref.

On passa un bon moment avec Utamaro, ces deux derniers jours — la première partie des variations, bien sûr, et nombre billets thématiques, À Paraître, comme on dit. Hop, on passe à autre chose. Mais quoi ? Eh.

Ah, les hommes de travaux viennent d'arriver : vingt minutes de retard sur l'heure-limite prévisionnelle tardive d'arrivée ; fourchette de deux heures de temps. La ponctualité japonaise — la ponctuquoi ?


Ce fut vite fait. Et deux nouveaux détecteurs de fumée (toujours le souci incendiaire), avec pile intégrée d'une durée de dix ans, qui font un petit bruit ridicule, qu'on peut faire cesser, tel un réveil-matin ou un plafonnier, en tirant sur un petit cordon... Enfin bref.

Du coup, j'ai perdu le fil idéel. C'est qu'un peu fatigué, ce matin, aussi. Bah, probablement sans intérêt aucun. Allez, pause douche : on n'attendait que ça.

Mmmh. Invention merveilleuse, l'eau chaude. Au passage, hâte de déménager : au moins, dans la salle de bain du nouveau lieu, on aura aussi l'eau chaude au lavabo...


Tiens, pour une fois, un curieux article anti-mouvements anti-anti-étrangers et anti-discrimination positive, qui argumente en faveur de la discrimination des étrangers peu au fait des coutumes locales, ou mal-intentionnés, et trouve fondement sur l'exception culturelle japonaise. Ça change du discours courant (le nationalisme raciste japonais "de base" est en hausse manifeste — opinion partagée), tout en l'appuyant accessoirement (même les étrangers "assimilés" et bien installés sont national-racistes) ; de là à conclure à une "haine du Japon" de la part des plaignants, il y a un saut (il)logique qu'on ne fera pas. Cela dit, ça tape aussi sur les USA (question discrimination positive) ; mais entre la négative et la positive, il y a une différence de démarche, m'est avis (non que je soutienne l'une ou l'autre) — pour, il est vrai, toujours finir par mécontenter quelqu'un (les étrangers pour celle-là, les nationaux pour celle-ci). Accessoirement encor, curieux argument, que celui qui fait de l'individu qui parle une langue étrangère, un individu forcément non-mal-disposé envers ceux qui la parlent originairement. Il faut revoir tout ça, M. le Vice-Président de l'Université Internationale d'Akita. あああ、飽きた...

Enfin bref. Allons vaquer à nos choses du jour.

Salutations.


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