Rouge Vert Japanesqueries d'octobre Et bla


Mardi, début d'après-midi.

Les arbres du parc sur lequel donne la porte-fenêtre de mon bureau-bibliothèque (ou l'inverse), sont joli mélange d'écarlate et d'émeraude, sous ciel gris-blanc. Ça fonctionne bien, et donne envie de se remettre à la peinture.

Mais bon, déjà treize heures : penser, après ceci, avant les cours, à déjeuner, et avancer dans les notices de bouquins et préparations de photos.

En parlant de photos, terminé, hier au soir, de trier et éditer les clichés de la première partie d'octobre — de petites choses qui ne soient à jeter.

Quelques anecdotes japanesques ?


Avant-hier, croisés, ce vieillard portant un blouson où l'on pouvait lire, bien en évidence, dans le dos : U.N. Sex — et cette lycéenne avec un sac Playboy — je veux bien concevoir qu'on trouve le fameux lapin mignon, mais tout de même...

Ces mamies et papys qui ne font la queue et bousculent et s'engouffrent en wagon. Un peu comme ces écoliers bruyants — entre groupes de lycéennes et groupes de mamies, le match décibélique est par ailleurs serré.

On reproche souvent l'infantilisation (du traitement) des personnes âgées — Alors Jean on a fait son caca aujourd'hui ? — ; mais qu'au moins elles cessent de se conduire comme des sales gosses.

Facteurs déresponsabilisants au Japon : l'âge — le jeune, le vieil — et la nationalité. L'un, comme l'autre et l'autre encor, vous comprenez, ils ne savent pas, ils n'ont pas / pas encor / plus toute leur tête. C'est ça, oui. J'dis juste qu'il y a des claques qui se perdent.


Comme souvent, en cherchant tout à fait autre chose, on est tombé sur une vieille vidéo de Nakazono, maître d'aïkido. J'aime beaucoup le grain et les voix des présentateurs de l'époque.

Dans la série truismes / vérités :
Consacrer du temps à quelque chose, c'est ne le pas consacrer à d'autres choses.

Et ça résume bien mon état d'esprit. Et la presse.

Allez !


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