Mie-ken, Ise, Toba / 三重県 伊勢 鳥羽


On a profité de maigres vacances pour aller faire un petit tour du côté de la préfecture de Mie.

Je n'avais jamais mis les pieds plus loin au sud-est de Sakai que Nara. Ç'y parle également le dialecte du Kansai, donc peu de dépaysement de ce côté. Et c'est parti pour deux jours et une nuit...

La 近鉄 Kintetsu nous y mène directement depuis 難波 Namba : chose plaisante, pour une fois, que de n'avoir pas à passer par 梅田 Umeda. Désagrément non-négligeable : l'air condionné transforma le wagon en chambre réfrigéreante... C'est vraiment pas mon truc...


Il est à signaler qu'il existe un Pass Magique qui contient l'aller-retour, permet accès aux transports de la région, à moults musées et attractions, donne discounts dans de nombreux restaurants, etc., etc. : c'est le まわりゃんせ. Diablement pratique.

9.500 yens, extrêmement rapidement rentabilisés, au vu du prix du billet (l'aller-retour est à environ 6.500 yens) et des visites du coin (pas grand'chose en dessous de 1.200 yens). Bref : n'hésitez pas.






Et donc ! on embarque, et arrivée, une paire d'heures plus tard, à la station Ise-shi 伊勢市. Il était midi, et par conséquent faisait un peu faim : excellent unagi-don d'un commun accord, juste hors la rue principale qui mène à

豊受大神宮 (外宮), Toyoukedaijinguu (Gekuu), le sanctuaire extérieur du grand sanctuaire d'Ise.




Il se situe à une poignée de minutes de marche de la station. C'est l'été ; il fait très-chaud !

Le sanctuaire est relativement petit, et de nombreuses bâtisses sont inaccessibles au petit peuple (plein d'empereurs devenus kami, voyez-vous — sic). Photos interdites en certains lieux également.

C'est une promenade diablement agréable au milieu d'arbres très-vénérables et ombreuse fraîcheur.




Tout est démoli et reconstruit à l'identique tous les vingt ans, et les édifices furent refaits il y a peu : n'y cherchez pas le "vécu" auquel nous sommes habitués en Europe...

De là, nous avons pris le bus — une vingtaine de minutes — pour 皇大神宮(内宮), Koutaijinguu (Naikuu), le sanctuaire intérieur du grand sanctuaire d'Ise.

La forêt de l'en-tour est également impressionnante. 五十鈴川, la rivière d'Isuzu, passe par-là et, bien que ridicule filet d'eau à cette saison, c'est toujours bien agréable. Malgré l'interdiction, pas mal de gens y faisaient par ailleurs trempette.




La marche est un peu plus longue ; ça tape dur ; tout le monde sue comme vache qui pisse ; ce pendant que les fabricants de boissons font fortune. ; )

Là aussi, les édifices principaux sont inaccessibles au public, qui ne peut jeter la pièce et saluer que depuis le seuil. Beaucoup, beaucoup plus de monde que l'ors du passage au sanctuaire extérieur. Pas guère surprenant : 天照大神 Amaterasuoomikami, la déesse du soleil, est censée être le kami suprême.






Au retour, on s'offre une rafraîchissante かき氷 kakigoori, glace pilée, ici au sirop de thé vert, et où se dissimulaient anko et mochi.

Et hop, bus à nouveau et direction la gare pour 鳥羽 Toba, où le bus de l'hôtel nous attendait à trois heures trente.

De là, une petite demie heure de transport à slalomer le long de la côte — heureusement encor quelque peu épargnée par le sens architectural douteux des constructeurs japonais de nos temps.




Il est vrai que c'est vraiment la cambrousse — et c'est tant mieux.

Nous passâmes la nuit à ホテル芭新萃 Hanashinsui, ryokan-onsen plutôt imposant et perdu dans la forêt, gratifié d'une jolie vue sur mer et montagne. Enfin un peu de calme.

Chambre agréable, petite promenade par vaux avant bain et rotemburo infiniment relaxants, repas frais bien que trop copieux, bon temps... 大すすめ。





L'en-demain, petit shopping pour omiyage — qu'on put expédier sans frais de l'hotel grâce au sus-dit Mawaryanse Pass —, départ à onze heure pour Toba et... la pluie se mit à tomber. J'avais oublié ce que c'était, la pluie : cet été fut si sec.

Enfin bref, de ce côté-là j'ai souvent de la chance, et les averses eurent l'amabilité de sévir que l'ors que nous fûmes en visite.

Le petit tour en bateau fut toutefois annulé. Bah.





Du coup, katsudon pour moi ; S préféra tester l'udon d'Ise, réputé pour le diamètre de ses pâtes. Effectivement un peu trop grosses. Affaire d'habitude, j'imagine.

Dans la foulée, long tour dans l'aquarium de Toba — ça faisait bien une quinzaine d'années que je n'avais mis les pieds dans un aquarium : assez impressionnant — spectacle plus-que-moyen d'otaries mis à part.



Puis il fut déjà temps de rentrer. On s'est bien amusé.


























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