Soleil encor, lecture, fleur, ciments et feuilles.

Les nuages furent ce jour encor sous d'autres lati-longitudes, sembla-t-il, et soleil peu à peu mangé pourtant : juste de quoi passer paisiblement, en marche, le temps d'avant-inchôme.

Iwashigumo de sortie dès le début d'après-midi, grâce auxquels, m'est avis, la lune, ce soir, s'irisa d'un bel hâlo.

On relit avec plaisir la traduction pleine de superbe et de modestie, par Arnauld d'Andilly, des Confessions de S. Augustin, dans une édition lyonnaise un peu tardive (Liberal, 1690) ; mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a sous la main ! ; )

La senteur sucrée de ces fleurs automnales et oranges dont j'ai oublié à nouveau le nom.

A lire M. Barbery et son Sentai, on se rend compte que tout le monde ne peut pas faire du Barthes.

Bien fatigué ce soir. Demain, chôme et choses habituellement dominicales, qu'on ne pourra remplir en routine pour cause festival de musique d'Okinawa, dans le parc du château d'Osaka — espérons par ailleurs qu'il ne pleuve. 楽しみやで。

Combien de temps encor cet imposant terrain vague, tout contre la station de Shirasagi, le restera-t-il ? Qu'un grand parc serait bien-venu...


Ne rêvons pas : l'immobilier — lotissement de maisons individuelles, une ou deux barres d'appartements — l'emportera sur la verdure. Pas tellement rentable, un parc...

Ne râlons pas trop : les villes japonaises sont plus feuillues que leurs homologues françaises — me semble-t-il toutefois. Ou les parcs sont-ils plus stratégiquement disposés ? Je ne sais.

Qui, dans l'assemblée, a déjà lu Pierre Loti ? des avis ?

Allez, reposons-nous un peu.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, merci pour le lien vers FuroshikiBlog que je découvre aujourd'hui. et merci aussi pour ces fragments sensibles qui disent pourquoi le Japon, pourquoi l'écriture, pourquoi le regard.

n a dit…

De nada. Merci pour le passage et commentaire.