Aoust Soleil Mots Et bla




Mardi, au matin.

Juillet, août, viennent, vont. Les pigeons fricotent sur les toits, les gens fricassent sur les plages, de zinc, de béton, de galets, de sable. Marée touristique au quinze août dans le centre.

Impression croissante de perte de temps, à ne rien faire des "temps morts".
D'autres jours, douloureux besoin de far niente.

Café, corrections de français.




La rôtissoire estivale de ces chairs molles et huilées.

Long temps qu'on n'avait allumé la télé : ça parle de politique et mécontente (râler : un trait français s'il en est) des vacances trop ou trop peu actives ou visibles d'un tel, et néologise et barbarise à tout vent, journalistes et professeurs d'université, entre impacter et normalitude.

On en a fini avec les photos des années japonaises, qu'on a trié, imprimé, trié, et assemble, désassemble, met en livres.

Le bagage et la pesanteur de nos préférences.




Tous ces gens incapables d'être à l'heure.
Et la dispense qu'ils pensent obtenir de la téléphonie mobile.

 De nombreux mots qui ne sont plus que des mots, d'être sans référent : ne restent que des écorces vides que d'autres peuplent de fantômes, sans savoir.

Pressentiment parfois d'une inquiétude diffuse.

Allez.




1 commentaire:

kwarkito a dit…

toujours aussi cinglants tes textes. Et j'aime vraiment tes photos...