Mercredi soir,...

... n'est-ce pas. Cette journée a passé bien vite. Ces jours derniers, et tout le reste aussi, en fait ! Comme à l'habitude, quoi. ; )

Lundi, cause entretien, direction Tetzukayama / Tezukayama 帝塚山, Sumiyoshi-ku 住吉区 — comme le nom sied ! Il y fit un temps splendide, et l'on fut en fin de compte très-content de n'avoir décommandé la chose —assez peu de sommeil, et réveils difficiles ces derniers temps, flemme et désenvie en conséquence.

Le lieu fait très "vieille ville". On n'y trouve qu'一軒家 ; petites ruelles la plupart du temps ; le チンチン電車 y passe.


On était arrivé en avance, d'une part pour arriver sans faute à l'heure et avant, d'autre part à fin d'avoir le temps d'explorer un peu le coin.


Sur le chemin entre la gare — gare toute petite, au quai minusculement étroit, au charme certain —, le parc de Mandai-ike 万代池.



La clémence céleste et le fait que 祝日 y jouèrent certainement pour beaucoup. C'est en vérité un endroit fort-agréable : petite étendue d'eau bordée de verdure — enfin, c'est l'hiver : pour la verdure verte on repassera au printemps —, traversée par un pont qui joint le continent et une île petite où se trouve un autel, aux abords exclusivement résidentiels.


Des bancs partout et foule hors de chez soi — Japon et quartier obligeant, la moyenne d'âge devait se situer autour de 65 balais, ce qui fit diablement ressortir les bambins en promenade fériée. Vieil bon enfant, en somme, ce qui ne fut non plus désagréable.


Chose curieuse par ailleurs, Japon quotidien, cette société d'amusement pour personnes âgées. Archétype des mamies qui batifolent entre elles. Mari vu souvent comme empêchement de s'amuser en rond entre filles — opinion qu'on retrouva aussi chez de jeunes et jolies femmes.



Bref, bonne petite promenade, et zoizos toute part — canards ont la belle part.

Bien sûr, on se fait dévisager ici plus qu'ailleurs : avant-goût de campagne et province. Qu'importe. La curiosité ne tue pas le chat.

On comptait ce jour — pas de kindergarten — aller glaner infos au centre d'immigration d'Osaka ; mais on a fini par passer la journée en compagnie de S.





Cuisine au matin — cookies —, 焼き肉, promenade au tour de l'étang derrière la gare, emjambement de barbelés et descente jusqu'au bord de l'eau : amusante escapade et air de forêt en pleine ville, chose qu'on n'a par ailleurs rencontré qu'au Japon — allez donc faire un tour dans le parc de Yoyogi par exemple.




Au retour, fatigue accumulée et tostifs levers, somnolence et demie sieste.

Le fournisseur d'accès internet du lieu gronde contre le P2P ; le LAN ne tient soit-disant pas le choc. Modernité et archaïsme des installations, une fois encor. La remarque est valable pour à-peu-près tout l'entour.


Le vent soufflait très-frais ce jour ; neige en perspective, dit-on.

Un peu embêté d'avoir à remettre la visite aux services d'immigration à lundi prochain. Bah.

On ne va tarder à se mettre en couche, histoire de faire une nuit correcte de temps à autres. Hop.

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