Du côté de Kooriyama (1)

Fin mars, nous allâmes faire un second aller-retour à 郡山 (Kooriyama-shi, Fukushima-ken, Touhoku) — d'Osaka, à peu près cinq heures de train, et un changement à Tokyo. Le poisson y est bon, et les fruits. La montagne est toute proche (comme un peu partout au Japon, me dira-t-on), et un vent glacé souffle d'ouest. L'an dernier il neigeait fort ; épargné ce coup-ci, de peu. C'est Commerce et non Culture, beaucoup d'argent sans goût. Les bâtiments du centre ont la trentaine ; quelques bicoques de bois branlantes, encore, par-ci et là. Voiture ou bus. À la parcourir et s'en éloigner, motorisé, on pense beaucoup aux villes américaines, étalées. La nuit dans les bars, ça sent la province, et les rêves de Professions de l'Eau, qui troqueraient bien leurs nuits contre des jours confortables.

Quelques mauvais clichés, en trois fournées.










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1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça se laisse bien regarder quand même... toujours du bonheur à prendre dans l'imparfait
j'aime les loupiotes ivres et le carrelage imperturbable