Soleil Asagao Larry Clark encore Et bla


Dimanche, au matin.

Après la pluie le beau temps, après le beau temps la pluie. Madame Soleil me ferait presque rire.

Le liseron est en effervescence, c'est très joli. Photos. Dont on s'occupera on ne sait quand.

Toujours pas de nouveau locataire / squatteur chenillé. Des papillons s'affairaient au cœur des asagao tantôt. Joie simple à les regarder faire.


Depuis deux ou trois paires de jours, c'est la folie Larry Clark, avec cette exposition de photos de sexe de mineurs drogués, interdite aux mineurs (pas ceux qui creusent, hein), qui ne rend personne ni plus sage ni plus fou, mais draine intérêt(s) et foule. Ces 3000 visiteurs quotidiens supplémentaires sur AJB, à quoi cela rime-t-il ?

Clark dit que ce sont des photos d'ados pour ados. Sont-ce eux qui achètent ses livres ? L'intérêt de montrer d'autres temps et lieux où cela fut possible, certes. Je fais confiance aux parents et aux interdits sociaux pour tuer toute possibilité d'île. (Désolé de la nième reprise du mot.)

Infantiliser le plus long-temps possible, n'est-ce pas, maintenir dans l'in-fans, le sans-voix et sans-parole. Le Japon a pourtant raison de placer la majorité sexuelle à 13 ans ; certaines préfectures montèrent la barre à 16 ou 17 — la prostitution "infantile", voyez-vous. Infantiliser, jeunes et vieux, pour mieux déresponsabiliser, décrédibiliser, conserver, garder pour soi, contrôler.

Ceci dit en passant, non sans peine au cœur.


On dit souvent que plutôt que de déplorer l'état des choses, il faut le changer soi-même. Difficile, de ne pas désespérer, vu l'inertie et la puissance des forces de Réaction. Ça me donne envie de relire Zarathoustra, à défaut de tenter d'autres choses peu sociétaires.

La cousine débarque dans deux jours ! Prendre contact ci et là.

Deux jours de suite d'update sur AJB, il y avait long. Je me demande bien comment je faisais quand c'était la règle, avec photos et notices en plus.

Une chouette biographie marine.

Allez.


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